CEA
CNRS
Univ. Paris-Saclay

Service de Physique de l'Etat Condensé

Faits marquants scientifiques 2012

20 décembre 2012

Les éléments magnétorésistifs peuvent être utilisés dans des mémoires magnétiques ou des capteurs magnétiques. L’obtention d’une couche ferromagnétique bloquée est une condition indispensable à la réalisation de ces applications et est maintenant bien développée dans le cas des métaux. De nouveaux matériaux de type oxydes pourraient également présenter un grand intérêt. En effet, des magnétorésistances jusqu’à 2000% ont été observées dans des jonctions tunnel composées du manganite ferromagnétique et demi-métallique, le La0.7Sr0.3MnO3 (LSMO).  L’utilisation de ces jonctions combinées au supraconducteur YBaCuO pourrait permettre d’augmenter la détectivité des capteurs mixtes ultra-sensibles permettant la mesure de signaux magnétiques très petits comme ceux produits par l’activité électrique cardiaque ou cérébrale (voir  fait marquant "Magnétocardiographie par capteurs à GMR")
Récemment un couplage antiferromagnétique a été observé à l’interface du LSMO et du SrRuO3 (SRO), un autre oxyde ferromagnétique. Il pourrait être utilisé pour piéger un film de LSMO et ainsi créer une couche de référence dans les jonctions
Par ailleurs, ce couplage antiferromagnétique entre deux matériaux ferromagnétiques, dû à la liaison Ru-O-Mn, est très inhabituel et a fait l’objet d’une étude fondamentale au sein de notre groupe.
Nous avons donc regardé le couplage antiferromagnétique présent à l’interface du LSMO et du SRO dans des bicouches déposées sur SrTiO3(001) (STO) par ablation laser, à l’aide de mesures magnétométriques, de simulations et de mesures de réflectivité de neutrons polarisés.

20 décembre 2012

Les éléments magnétorésistifs peuvent être utilisés dans des mémoires magnétiques ou des capteurs magnétiques. L’obtention d’une couche ferromagnétique bloquée est une condition indispensable à la réalisation de ces applications et est maintenant bien développée dans le cas des métaux. De nouveaux matériaux de type oxydes pourraient également présenter un grand intérêt. En effet, des magnétorésistances jusqu’à 2000% ont été observées dans des jonctions tunnel composées du manganite ferromagnétique et demi-métallique, le La0.7Sr0.3MnO3 (LSMO).  L’utilisation de ces jonctions combinées au supraconducteur YBaCuO pourrait permettre d’augmenter la détectivité des capteurs mixtes ultra-sensibles permettant la mesure de signaux magnétiques très petits comme ceux produits par l’activité électrique cardiaque ou cérébrale (voir  fait marquant "Magnétocardiographie par capteurs à GMR")
Récemment un couplage antiferromagnétique a été observé à l’interface du LSMO et du SrRuO3 (SRO), un autre oxyde ferromagnétique. Il pourrait être utilisé pour piéger un film de LSMO et ainsi créer une couche de référence dans les jonctions
Par ailleurs, ce couplage antiferromagnétique entre deux matériaux ferromagnétiques, dû à la liaison Ru-O-Mn, est très inhabituel et a fait l’objet d’une étude fondamentale au sein de notre groupe.
Nous avons donc regardé le couplage antiferromagnétique présent à l’interface du LSMO et du SRO dans des bicouches déposées sur SrTiO3(001) (STO) par ablation laser, à l’aide de mesures magnétométriques, de simulations et de mesures de réflectivité de neutrons polarisés.

 

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