Physique statistique et investissements en ressources dans les réseaux pour la transition énergétique

Le processus de transition énergétique est en cours et va impacter profondément la nature et la structure des réseaux énergétiques existants. Cette thèse prend l’exemple des réseaux électriques pour construire un paradigme d’étude, basé sur la physique statistique des réseaux, permettant d’estimer les investissements passés et futurs en termes de coûts énergétiques et matériels. La première étape de cette recherche a été d’utiliser des données récentes pour construire un modèle effectif de l’actuel réseau de transport RTE et d’analyser ses caractéristiques topologiques au regard des scénarios de transition. En s’appuyant sur cette approche, ce travail de thèse a donné lieu, d’une part, à un modèle de croissance spatiale de réseaux de transport donnant des perspectives d’évolution sur la topologie et les dépenses en ressources et, d’autre part, à un modèle de dynamique temporelle de stockage permettant une flexibilité entre l’offre et la demande, en fonction de la centralité des sites de stockage. Pour remédier au manque de données, un protocole d’approximation du réseau de distribution est proposé, permettant d’étendre les analyses précédentes au réseau couplé transport/distribution.