Des membranes biologiques aux membranes artificielles : Interaction des porphyrines glycodendrimériques utilisables en thérapie photodynamique des cancers, avec un modèle membranaire biomimétique du rétinoblastome

Le 29 avril 2011
Types d’événements
Séminaire SPCSI
Ali Makky
SPEC Bât 466 p.111 (1er ét.)
Configuration de la salle en séminaire ou réunion
30 places
Vidéo Projecteur
Le 29/04/2011
à 11h00

La complexité des membranes biologiques est à l’origine du développement des modèles membranaires artificiels comme outils indispensables à la compréhension des mécanismes d’interaction entre médicaments et membrane cellulaire. Ce travail a pour objectif d’étudier les interactions (non spécifiques et spécifiques) entre de nouvelles porphyrines glycoconjuguées utilisables en thérapie photodynamique (PDT) et des modèles membranaires biomimétiques (monocouches, bicouches planes supportées et liposomes) du rétinoblastome portant à leur surface une lectine spécifique du mannose afin d’évaluer la capacité de ces porphyrines à cibler les récepteurs au mannose naturellement surexprimés à la membrane des cellules de rétinoblastome.

Les principales techniques utilisées pour cette étude sont la tensiométrie de surface, la spectrométrie de fluorescence, la microbalance à cristal de quartz avec mesure de dissipation (QCM-D) et diffusion quasi-élastique de lumière (DLS).

Les porphyrines glycoconjuguées se sont avérées comme des molécules prometteuses, capables à interagir d’une manière non spécifique (pénétration passive) et spécifique (ciblage des récepteurs de type lectinique) avec les modèles membranaires du rétinoblastome.

Service de Physique & Chimie des surfaces et Interfaces (SPCSI), CEA Saclay