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Univ. Paris-Saclay

Faits marquants scientifiques 2019

04 novembre 2019

Les structures de cavité laser en guide d'onde permettent d'obtenir un gain optique élevé ainsi que des seuils de fonctionnement réduits. Ce type de structure permet en outre la réalisation de cavités laser d'une grande compacité, avec l’ajout possible de fonctions optiques intégrées (miroirs de Bragg, coupleurs, capteurs par ondes évanescentes…).

Après ses multiple succès dans la réalisation de cristaux CaF2:Yb à grand gain pour laser de très haute puissance, l'équipe du CIMAP a conçu un laser solide, basé sur une cavité en guide d'onde planaire, constituée d'une couche mince de fluorure de calcium dopé à l'ytterbium. La structure proposée est bien adaptée pour la réalisation de lasers pulsés intégrés ultra-compacts à haute cadence, en régime femtoseconde.

30 octobre 2019

La génération d’ions moléculaires est à la base de nombreuses méthodes d'analyse, comme le SIMS (Secondary Ion Mass Spectroscopy), le MALDI (Matrix Assisted Laser Desorption Ionisation) ou le FIB (Focused Ion Beam). Au-delà des principes élémentaires de ces techniques, les phénomènes de double ionisation ou de fragmentation des ions formés doivent être mieux compris pour une meilleure interprétation des résultats de ces méthodes analyses.

Le CIMAP, le GPM de Rouen et le MPIE de Düsseldorf ont mis en commun leurs compétences pour analyser la stabilité d’ions doublement chargés : les dications. Leurs temps de vie ont été analysés en combinant des mesures de sonde atomique tomographique (SAT) et des simulations multi-techniques basées sur des calculs ab initio.

 

06 septembre 2019

Une collaboration entre les équipes du LIDYL au CEA Saclay et de l'ATP du Lawrence Berkeley National Lab (LBNL) vient d'élucider les mécanismes d’absorption d’un faisceau laser ultra-intense, lors de sa réflexion sur un plasma dense formé à la surface d’une cible solide. Ces mécanismes, jusqu’alors non identifiés pour des intensités lasers > 1018 W.cm-2, interviennent dans de nombreux processus laser-plasma, tels que la production de faisceaux d’électrons et d’ions relativistes ou de faisceaux de lumière de courte longueur d'onde (émission d’harmoniques Doppler d’ordre élevé), aux multiples applications (spectroscopies, irradiations, médecine…). La compréhension fine de ces mécanismes, rendue possible grâce la combinaison de résultats expérimentaux et numériques de premier plan, permettra d’optimiser ces nouvelles sources de particules et de lumière.

20 mai 2019

L'imagerie stéréoscopique, fournie par nos deux yeux, nous donne une vision "en relief" des objets qui nous entourent. En séparant en deux faisceaux une unique impulsion laser harmonique dans le domaine des rayons X, il devient possible d'obtenir de façon similaire des images tridimensionnelles de nanostructures, avec une résolution temporelle donnée par la durée de l'impulsion. Cette nouvelle possibilité ouvre de nouvelles applications en imagerie ultra-rapide à faible dose, plus particulièrement intéressantes dans le domaine de la biologie et la médecine du futur.

26 février 2019

Les lasers à impulsions ultra-brèves sont au cœur de la recherche sur l'interaction rayonnement-matière avec de nombreuses applications dans des domaines très variés : femto-chimie, photovoltaïque… Certains de ces lasers nécessitent des développements complexes pour que les impulsions produites répondent par leurs caractéristiques (énergie délivrée, longueur d'onde, forme et stabilité de l'impulsion…) à des besoins spécifiques.

Pour le dispositif d'ATTOLAB, Equipex sur la dynamique ultra rapide coordonné par le LIDYL au CEA, plusieurs dispositifs expérimentaux de physique atomique et moléculaire et de physique du solide seront accessibles, pour lesquels il est nécessaire de produire des impulsions laser de forte énergie (qques 10 mJ) à haute cadence (1 ou 10 kHz) présentant un spectre de longueur d’onde et largeur spectrale et accordables, d'une durée inférieure à 20 femtosecondes (1 femtoseconde = 10-15 s), avec un contrôle extrêmement précis des caractéristiques à l’échelle du champ électrique.

Afin d'atteindre les objectifs des expériences, les chercheurs du laboratoire commun "Impulse", associant le LIDYL à la société Amplitude Technologies, ont réalisé une chaine amplificatrice laser avec une configuration des étages amplificateurs originale, qui permet d’obtenir les caractéristiques requises et au meilleur niveau mondial.

05 octobre 2019

La diffusion des neutrons thermiques est une technique utilisée par près de 8000 utilisateurs en Europe pour l’étude de la matière condensée et la science des matériaux. Cette technique a connu un âge d’or dans les années 2000, avec la fourniture de près de 35 000 Jours.Instruments pour les utilisateurs. Le paysage de la neutronique Européen est cependant en pleine mutation en raison de la fermeture progressive des réacteurs de recherche vieillissants. Une installation majeure, l’European Spallation Source, est en construction en Suède, mais elle ne pourra remplacer à elle seule l’ensemble du tissu des installations actuelles.

Depuis 2016, l’IRAMIS - Institut Rayonnement Matière et l’IRFU - Institut de recherche sur les lois fondamentales de l’Univers considèrent la possibilité d’utiliser des accélérateurs de protons à basse énergie (Ep < 50 MeV [1]) pour construire des sources de neutrons ayant les performances nécessaires pour remplacer les réacteurs de recherche de moyenne puissance, tel Orphée à Saclay. La région Ile-de-France supporte la construction d’un premier démonstrateur comprenant un accélérateur, un ensemble cible-modérateur et un instrument de diffusion neutronique pour valider l'ensemble des composants d’une telle source. Ce démonstrateur, baptisé "IPHI – Neutrons", utilise l’accélérateur IPHI (Injecteur de Protons à Haute Intensité) du CEA Saclay. Les premières mesures de diffusion neutroniques ont été réalisées au printemps 2019.

[1] à comparer à Ep = 2 GeV pour le grand instrument ESS.

25 septembre 2019

La physique de la matière condensée repose sur quelques concepts fondateurs, comme le paradigme de Néel (avec sa description des ordres magnétiques classiques), la théorie des liquides de Fermi (avec le concept de quasi-particule), et la théorie de Landau des transitions de phases (mettant en exergue le concept de brisure spontanée de symétrie). Toutefois, de nouvelles découvertes bouleversent ces dogmes, mettant en lumière le rôle des fortes corrélations entre quasi-particules, la découverte de transitions de phase topologiques, ou l’observation de nouveaux états de la matière.

Ce sont par exemple les liquides ou glaces de spin, les états de boucle de courant dans certains oxydes, ou la description de nouvelles transitions de phase, sans symétrie brisée, mettant en jeu le confinement/déconfinement d’objets topologiques comme les vortex. Ceci suscite et motive toujours plus avant l’étude de la matière et des "matériaux quantiques", pour acquérir de nouvelles connaissances fondamentales et en tirer le meilleur parti pour des applications diverses. Ces nouveaux états de la matière se rencontrent dans des conditions ultimes et notamment aux très basses températures, dans la gamme du milliKelvin (mK).

Dans cette optique, et pour accompagner cette recherche, notre équipe du LLB responsable de l’opération du diffractomètre de neutrons G4-1 (LLB-Orphée) a fait l’acquisition d’un nouvel appareil permettant de réaliser des mesures de diffraction des neutrons jusqu’à des températures ultra-basses (40 mK).

 

 

18 septembre 2019
Des chercheurs de l’I2BC@Saclay et de l’UMR NIMBE, en collaboration avec le Laboratoire Léon Brillouin (LLB), ont analysé la structure de la couronne composée de deux protéines modèles adsorbées sur des nanoparticules de silice, en utilisant la technique de diffusion des neutrons aux petits angles. Ils montrent que les structures formées sont de véritables nanoassemblages contrôlés, dans lesquels les protéines conservent leur forme.

 

21 avril 2019

Les membranes d’oxyde d’aluminium nanoporeuses sont des systèmes modèles permettant d’étudier le comportement de la matière sous confinement. Leurs utilisations pour des études de nano-moulage, de microfluidique ou en biologie sont ainsi nombreuses. Une équipe du laboratoire PHENIX (Université Pierre et Marie Curie) et du laboratoire Léon Brillouin (IRAMIS, CEA Saclay) ont étudié in-situ l’adsorption de polymères chargés dans ces matériaux modèles par une approche combinant la réflectivité de neutrons et la microscopie électronique.

26 novembre 2019
Le développement de techniques de diagnostic biologique précoce, à la fois rapides et sensibles, est un vrai défi dans des domaines aussi variés que la défense, l’environnement et la santé. Dans le cadre d’une collaboration avec le SPI/LERI, le laboratoire LNO du SPEC a développé une biopuce microfluidique à base de capteurs magnétiques ultra sensibles à magnétorésistance géante (capteurs GMR), capable de détecter individuellement et de façon efficace des cibles biologiques marquées magnétiquement.

 

11 juillet 2019
La métrologie (spectroscopie, mesures de temps ou de distances) ou encore la réalisation de réseaux optiques quantiques nécessitent des sources de photons uniques efficaces. Une équipe du SPEC à Saclay, en collaboration avec l'IQST d'Ulm en Allemagne, propose une voie originale pour obtenir une source de photons microondes uniques, simple, efficace et brillante. Cette nouvelle voie exploite un régime de fort couplage lumière-matière, rendu accessible grâce aux développements récents des circuits électriques quantiques.

 

11 mars 2019
La métrologie (spectroscopie, mesures de temps ou de distances) ou encore la réalisation de réseaux optiques quantiques nécessitent des sources de photons uniques efficaces. Une équipe du SPEC à Saclay, en collaboration avec l'IQST d'Ulm en Allemagne, démontre expérimentalement une voie originale pour obtenir une source de photons microonde uniques, simple, efficace et brillante. Cette nouvelle voie exploite un régime de fort couplage lumière-matière rendu accessible grâce aux développements récents des circuits électriques quantiques.

 

17 janvier 2019

L'électron est une particule élémentaire portant la charge élémentaire "e", une constante fondamentale de la physique. Cependant, dans un conducteur confiné en 2 dimensions soumis à un champ magnétique intense (10 T), les électrons peuvent s’organiser en un nouvel état quantique topologiquement corrélé où le courant électrique peut être transporté par des charges fractionnaires : e/3, e/5… . Ni fermions (comme les électrons), ni bosons (comme les photons), ces particules élémentaires artificielles sont dénommées anyons, car on pense qu’elles obéissent à une "statistique quantique fractionnaire". Certaines variétés d’anyons pourraient être exploitées pour le "calcul quantique topologique", où l'information quantique est portée par des états bien définis (qubit), car topologiquement protégés.

Une équipe du SPEC CEA, en collaboration avec le Cavendish Laboratory de Cambridge (UK) pour l'élaboration du matériau, a montré que l’on pouvait observer et manipuler des anyons de charge fractionnaire e* = e/3 ou e/5, avec des photons microondes de fréquence f. Ceci est mis en évidence par l'observation, en présence d'une polarisation V et d'un champ microonde de fréquence f, d'un bruit photo-assisté excédentaire, mesuré au-delà d'une tension seuil VJ donnée par la relation de Josephson : e*VJ=hf. Ces résultats sont publiés dans la revue "Science".

La mesure de ce seuil apporte une nouvelle détermination originale de la charge fractionnaire des anyons. Elle donne aussi la preuve que les anyons peuvent absorber ou émettre des photons, ce qui ouvre une voie pour leur manipulation résolue en temps et tenter de mettre en évidence leur statistique fractionnaire.

18 septembre 2019
Des chercheurs de l’I2BC@Saclay et de l’UMR NIMBE, en collaboration avec le Laboratoire Léon Brillouin (LLB), ont analysé la structure de la couronne composée de deux protéines modèles adsorbées sur des nanoparticules de silice, en utilisant la technique de diffusion des neutrons aux petits angles. Ils montrent que les structures formées sont de véritables nanoassemblages contrôlés, dans lesquels les protéines conservent leur forme.

 

11 septembre 2019

La réduction catalytique de composés organiques comportant des liaisons C=O suscite de nombreuses études en chimie fine pour former des molécules d’intérêt (éthers, alcools…), mais l’obtention sélective d’un produit de réaction est parfois difficile. Le choix du catalyseur et du réducteur joue ici un rôle essentiel.

L‘équipe LCMCE du NIMBE (CEA/CNRS) a utilisé pour la première fois un composé d’actinide, dérivé d’un ion très courant dans l’environnement et l’industrie nucléaire, i.e. l’ion uranyle [UO2]2+, pour effectuer la réduction catalytique d’aldéhydes par des hydrosilanes. Ce catalyseur d’uranium (VI) s’avère très efficace et, combiné avec une modulation de l’encombrement stérique du silane, permet d'obtenir sélectivement des éthers ou des alcools silylés. À partir d’études cinétiques et de caractérisation des espèces organiques formées et des complexes de l’uranyle, un mécanisme catalytique est proposé.

23 avril 2019

Cette étude propose une méthode innovante de détection de protéines intracellulaires qui associe fluorescence et résonance magnétique, en combinant l’utilisation d’un fluorophore activable de très petite taille et l’exploitation de la grande sensibilité d’un traceur RMN non toxique, le xénon, dont le spin nucléaire est hyperpolarisé. Les biosondes ainsi constituées sont ainsi doublement activables, combinant un signal de fluorescence et un signal de RMN du xénon-129 spécifiques lorsque la cible est rencontrée.

12 février 2019

​​Des chercheurs du SCBM (Institut Joliot) en collaboration avec l'équipe LCMCE du NIMBE (CEA/CNRS) ont mis au point une méthode de marquage au carbone 14 de molécules organiques d’intérêt thérapeutique, basée sur l’échange dynamique de dioxyde de carbone.

Cette méthode de synthèse en une seule étape est moins coûteuse et génère beaucoup moins de déchets radioactifs que les méthodes actuelles. En facilitant certaines études précliniques et cliniques, elle devrait aussi contribuer à accélérer la mise sur le marché de nouveaux médicaments. Cette étude a été publiée dans le " Journal of the American Chemical Society. -JACS".

 

04 février 2019

L'émergence des véhicules électriques et du stockage des énergies renouvelables souligne le besoin d’augmenter la densité énergétique des batteries tout en diminuant leurs coûts et en améliorant leur sécurité. Les batteries magnésium-ion apparaissent comme une excellente alternative aux batteries Li-ion grâce à la forte capacité spécifique du Mg, son faible coût et son abondance sur Terre.

Dans ce travail, une équipe de l’IRAMIS a développé un nouveau matériau d’électrode négative pour les batteries Mg-ion : InSb. Il est démontré qu’une réelle synergie chimique existe entre les deux éléments In et Sb : la combinaison de ces deux métaux permet de montrer pour la première fois la contribution partiellement réversible de Sb dans les alliages pour batteries Mg-ion. Ce travail est publié dans la revue The Journal of Physical Chemistry C.

 

07 janvier 2019

Une large collaboration de chercheurs a mis au point une nouvelle méthode permettant d’améliorer la capacité de stockage et de réduire le coût de production des batteries lithium-ion. La technologie proposée est basée sur l’irradiation des matériaux, de façon similaire à ce qui se fait par exemple dans les industries de traitement des aliments, des médicaments et des eaux usées.

07 novembre 2019

Une technique sur site simple et rapide est nécessaire pour les analyses des eaux de lixiviation issues de sols pollués par des métaux lourds (collaboration avec VINCI Construction) ou celles de rejets d’eau de mer pouvant contenir des hydrocarbures (collaboration avec TOTAL). La méthode employée doit être fiable et ultrasensible, pour satisfaire au respect des normes européennes.

Depuis une dizaine d’années, le LSI développe un capteur de métaux lourds basé sur des membranes polymères nanoporeuses capables de piéger de nombreux métaux par complexation avec des fonctions chimiques localisées dans la porosité. L’irradiation aux ions lourds accélérés du GANIL permet cette structuration en nanopores. La fonctionnalisation chimique se fait par greffage radio-induit grâce aux défauts radicalaires créés dans la matière lors de l’irradiation.

En lien avec les opérations d'assainissement-démantèlement d'installations nucléaires, la méthode est appliquée à la détection ultra-sensible des ions uranyles dans l’eau par voltammétrie et photoluminescence.

 

20 mai 2019

Divers procédés chimiques permettent de fonctionnaliser des nanoparticules, en particulier via le greffage de polymères. C'est dans le cadre d’une collaboration internationale, que les chercheurs du LSI, en collaboration avec le Politecnico de Turin (Italie), l’ETH de Zurich (Suisse) et l’IPF de Dresde (Allemagne), ont développé une approche photochimique simple et robuste permettant, pour la première fois, de synthétiser des nanoparticules "greffées" de taille inférieure à 100 nm. La méthode est basée sur un procédé de photosynthèse par illumination UV, qui évite l’utilisation des métaux toxiques comme catalyseurs, tout en réduisant les coûts énergétiques de fabrication (synthèse à température ambiante).

Deux configurations ont été obtenues : des assemblages homogènes ayant des propriétés hydrophiles (lipophiles) et des structures Janus amphiphiles, présentant une hétérogénéité fonctionnelle (hydrophile-hydrophobe ou lipophile-lipophobe). Ces nouvelles nanostructures présentent un grand intérêt pour caractériser les interactions avec les bicouches lipidiques représentatives des membranes cellulaires.

 

25 mars 2019

La silice ou dioxyde silicium (SiO2) est un des constituants principaux (60 %) de l'écorce terrestre sous forme de sable ou de roche. Matériau transparent dans le visible, elle est très utilisée pour les composants en optique (lentilles, prismes, fibres optiques…). Les polymorphes de la silice sont nombreux : sa structure peut varier de la plus compacte sous forme cristallisée, i.e monocristal de quartz, à des structures plus ouvertes voire amorphes, impliquant des variations de propriétés du matériau (densité, propriétés mécaniques, indice optique…).

Un verre de silice qui présente un important volume libre, peut être densifié avec un taux significatif sous haute pression (jusqu’à 20 %), mais les mécanismes et évolutions structurales associées sont encore l’objet de controverses, particulièrement entre expériences et modèles théoriques.

En irradiant avec des électrons de 2.5 MeV des silices ayant subi un traitement thermique ou préalablement densifiées par compression, il est montré qu'une densité d’équilibre de l’ordre de 2,26 g/cm3 peut être atteinte, pour une dose d'irradiation de l'ordre de 10 GGy [1].

Ces résultats permettront de mieux comprendre la structure des couches minces de silice, fondamentales pour l’industrie verrière, ou plus spécifiquement de maitriser l'élaboration et le comportement en conditions extrêmes (haute température ou irradiation) de fibres optiques de type "capteur à réseau de Bragg" (*).

 

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