Thèse
Qubits volants dans le graphène
Physique mésoscopique
Les systèmes à l’état solide, actuellement envisagés pour le calcul quantique, sont construits à partir de systèmes localisés à deux niveaux, dont des exemples emblématiques sont les qubits supraconducteurs ou les points quantiques semi-conducteurs. Étant donné qu’ils sont localisés, ils nécessitent une quantité fixe de matériel par qubit.
Les qubits propagateurs ou « volants » présentent des avantages distincts par rapport aux qubits localisés : l’empreinte matérielle dépend uniquement des portes et des qubits eux-mêmes (photons), qui peuvent être créés à la demande, rendant ces systèmes facilement évolutifs. Un qubit qui combinerait les avantages des systèmes localisés et des qubits volants offrirait un changement de paradigme dans la technologie quantique. À long terme, la disponibilité de ces objets ouvrirait la possibilité de construire un ordinateur quantique universel combinant une petite empreinte matérielle fixe et un nombre arbitrairement grand de qubits avec des interactions à longue portée. Une approche prometteuse dans ce sens consiste à utiliser des électrons plutôt que des photons pour réaliser de tels qubits volants. L’avantage des excitations électroniques réside dans l’interaction de Coulomb, qui permet la mise en œuvre d’une porte à deux qubits.
L’objectif de ce doctorat sera le développement de la première plateforme nanoélectronique quantique pour la création, la manipulation et la détection d’électrons volants sur des échelles de temps allant jusqu’à la picoseconde, afin de les exploiter pour des technologies quantiques.
Les qubits propagateurs ou « volants » présentent des avantages distincts par rapport aux qubits localisés : l’empreinte matérielle dépend uniquement des portes et des qubits eux-mêmes (photons), qui peuvent être créés à la demande, rendant ces systèmes facilement évolutifs. Un qubit qui combinerait les avantages des systèmes localisés et des qubits volants offrirait un changement de paradigme dans la technologie quantique. À long terme, la disponibilité de ces objets ouvrirait la possibilité de construire un ordinateur quantique universel combinant une petite empreinte matérielle fixe et un nombre arbitrairement grand de qubits avec des interactions à longue portée. Une approche prometteuse dans ce sens consiste à utiliser des électrons plutôt que des photons pour réaliser de tels qubits volants. L’avantage des excitations électroniques réside dans l’interaction de Coulomb, qui permet la mise en œuvre d’une porte à deux qubits.
L’objectif de ce doctorat sera le développement de la première plateforme nanoélectronique quantique pour la création, la manipulation et la détection d’électrons volants sur des échelles de temps allant jusqu’à la picoseconde, afin de les exploiter pour des technologies quantiques.
SL-DRF-25-0370
date inconnue
Saclay
CEA
Direction de la Recherche Fondamentale
Institut rayonnement et matière de Saclay
Service de Physique de l’Etat Condensé
Groupe Nano-Electronique