Vers une imagerie par résonance magnétique nucléaire sensible et accessible

Le 3 mars 2011
Types d’événements
Colloque de l’Orme des Merisiers
Patrick Berthault et Dimitrios Sakellariou
CEA Bât 774, Amphi Claude Bloch
Le 03/03/2011
à 11h00

La découverte des rayons X en 1895 avait ouvert la possibilité de voir à l’intérieur du corps humain; mais les rayons X sont invasifs.

Inventée en 1973, l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) utilise de faibles énergies et est sans danger. Donnant accès à différents types de contraste, l’IRM peut fournir des images tridimensionnelles avec une grande résolution spatiale. Son utilisation moins répandue que celle des rayons X résulte de trois facteurs :

  • sa faible sensibilité qui n’autorise le plus souvent que l’observation des protons de l’eau
  • son coût plus élevé
  • sa faible accessibilité : à ce jour aucun imageur portable commercial ne permet de déplacer la technique vers le patient.

Pour pallier ces difficultés, nous proposons des solutions originales : l’utilisation de gaz hyper-polarisés, l’emploi de micro-détecteurs et la conception d’imageurs à base d’aimants permanents statiques ou même tournants. L’intégration de ces éléments permettra peut-être à l’IRM d’apporter un diagnostic plus précoce qu’actuellement, grâce à de meilleures sensibilité et disponibilité auprès des patients.

IRAMIS/SIS2M