La découverte des rayons X en 1895 avait ouvert la possibilité de voir à l’intérieur du corps humain; mais les rayons X sont invasifs.
Inventée en 1973, l’imagerie par résonance magnétique nucléaire (IRM) utilise de faibles énergies et est sans danger. Donnant accès à différents types de contraste, l’IRM peut fournir des images tridimensionnelles avec une grande résolution spatiale. Son utilisation moins répandue que celle des rayons X résulte de trois facteurs :
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sa faible sensibilité qui n’autorise le plus souvent que l’observation des protons de l’eau
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son coût plus élevé
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sa faible accessibilité : à ce jour aucun imageur portable commercial ne permet de déplacer la technique vers le patient.
Pour pallier ces difficultés, nous proposons des solutions originales : l’utilisation de gaz hyper-polarisés, l’emploi de micro-détecteurs et la conception d’imageurs à base d’aimants permanents statiques ou même tournants. L’intégration de ces éléments permettra peut-être à l’IRM d’apporter un diagnostic plus précoce qu’actuellement, grâce à de meilleures sensibilité et disponibilité auprès des patients.
IRAMIS/SIS2M