Trois ans après l’accident de FUKUSHIMA, qui a résulté d’une sous-évaluation dramatique du risque de tsunami auquel les réacteurs auraient dû répondre, le Japon est confronté à un chantier majeur.
Les travaux sur le site visent à maîtriser une situation radiologique qui, bien qu’ayant été considérablement améliorée, reste préoccupante. Il faut gérer des volumes considérables d’eau contaminée, poursuivre l’évacuation des combustibles usés stockés dans les piscines et explorer des réacteurs très dégradés pour préparer un démantèlement qui sera très long.
Le retour des populations dans certaines des zones évacuées, bien qu’à peine amorcé, redevient probable. Il repose sur l’assainissement de territoires très étendus, une maîtrise des productions locales pour relancer l’économie, une relance des services publics dans les zones rouvertes pour accueillir les familles, mais aussi sur des décisions politiques qui seront difficiles à prendre et à faire comprendre.
Le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) montre que le risque sanitaire pourrait être limité et qu’à terme une gestion raisonnable des populations déplacées est envisageable.
Président de SFEN Essonne