Etude des Biomolecules à l’ALS

Le 13 janvier 2005
Types d’événements
Séminaires SPAM LFP
Christophe Nicolas
NIMBE Bât 522, p 138
Vidéo projecteur, liaison vers l’EXTRA ou wifi (Eduroam, Einstein et Maxwell-ng)
34 places
Vidéo Projecteur
Le 13/01/2005
à 10h30

Mettre de grosses molécules en phase gazeuse, sans les altérer, a toujours été et demeure un challenge expérimentale. C’est pourquoi un prix Nobel a été décerné récemment aux inventeurs des techniques dites de l’electrospray (J.B. Feen) et de la Matrix Assisted Laser Desorption Ionization (MALDI – K. Tanaka). Comme l’a mentionné J.B. Fenn lors de l’un de ses exposés, peu après avoir reçu sont prix Nobel : « Today almost every drug that comes to the market has had electrospray or MALDI done to it sometime in its history » (J. B. Fenn at ACS, New Orleans 2003). Il n’en demeure pas moins que les biomolécules, préparées par ces méthodes, ne permettent pas de toujours fournir des échantillons de la molécule parent susceptible de satisfaire une étude physico-chimie fine. Par exemple, dans le cas du MALDI, la région de création des espèces chargées et de désorption se trouve au même endroit, ce qui rend très difficile la compréhension des processus physiques menant à la désorption de la biomolécule. Celle-ci, crées dans des états de charge très élevés, peut avoir des propriétés physico-chimiques très différentes de la biomolécule parent. C’est pourquoi, un procédé où la génération de la biomolécule, dans la phase gazeuse, est séparée de la région d’interrogation semble plus prometteur pour des études scientifiques et analytiques. Nous avons abordé cette étude à l’aide de deux techniques différentes de mise en phase gaz: la désorption laser ainsi que la génération et vaporisation de « nanobio-particules ». Elles ont été couplées au rayonnement synchrotron de l’ultraviolet du vide de l’Advanced Light Source (ALS-USA). Les résultats obtenus sur la guanine ainsi que sur différents acides aminés et polypeptides seront discutés.

LBNL Chemical Dynamics Beamline