Depuis les deux dernières décennies, l’Optoélectronique Plastique se positionne en tant qu’alternative réaliste pour le développement de composants intégrés performants et bon marchés exploitant la grande versatilité des polymères semi-conducteurs. Dans le domaine de la conversion photovoltaïque, les performances de ces cellules « plastiques » souples restent cependant limitées par des plages d’absorption réduites, la difficulté de contrôler la ségrégation de phase de la couche active à l’échelle nanométrique, et une faible durée de vie des matériaux organiques. Dans ce contexte, les composants hybrides associant un polymère conjugué et un semi-conducteur inorganique nanostructuré accepteur d’électrons tirent profit à la fois d’une importante flexibilité d’élaboration et de propriétés optoélectroniques ajustables et améliorées. Au cours de ce séminaire, je présenterais différentes stratégies de cellules photovoltaïques hybrides en m’appuyant sur deux approches concrètes à base de poly(3-hexylthiophene) (P3HT), de nanofils de TiO2 ou d’électrodes mésoporeuses de ZnO élaborées en solution.
Université de Limoges, Institut XLIM, UMR CNRS 6172, Département MINACOM