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Univ. Paris-Saclay
Monomères en phase condensée
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Monomères en phase condensée

Les bases, les nucléosides et les nucléotides de l'ADN.

Monomères en phase condensée

En parallèle de nos études de hélices modèles nous avons mesuré, par spectroscopie de fluorescence UV femtoseconde, les durées de vie et les déclins d'anisotropie de fluorescence de tous les bases, les nucléosides et les nucléotides en solution aqueuse, avec l'exception de la guanine; celle-ci n'étant pas suffisamment soluble.
En général, les déclins de fluorescence des constituants de l'ADN sont très rapides (< 1 ps). Leur vitesse de désactivation observée ne varie pas sensiblement avec la longueur d'onde d'observation et décroît légèrement lorsqu'on passe de la base au nucléotide. Grâce à la résolution temporelle de notre dispositif, nous avons pu mettre en évidence que, contrairement à ce qui a été annoncé dans la littérature, les déclins de fluorescence ne peuvent pas être décrits correctement par des fonctions mono-exponentielles. Cela montre que les processus de relaxation à l’état excité sont complexes. Une partie importante de la fluorescence totale (jusqu'à 75 % pour dA et dAMP) décroît à des temps inférieurs à notre résolution temporelle (< 100 fs).

Publications et resumés

 
#637 - Màj : 22/01/2009

 

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