La recherche d’un potentiel quantique pour l’eau liquide

Le 18 septembre 2008
Types d’événements
Séminaires SPAM LFP
Claude LEFORESTIER – Institut Charles Gerhardt, Université de Montpellier (France)
NIMBE Bât 522, p 138
Vidéo projecteur, liaison vers l’EXTRA ou wifi (Eduroam, Einstein et Maxwell-ng)
34 places
Vidéo Projecteur
Le 18/09/2008
à 11h00

Les potentiels disponibles pour décrire l’eau liquide sont intrinsèquement classiques car ils sont obtenus en ajustant une fonction potentiel plus ou moins simple aux propriétés de la phase condensée au moyen de simulations de dynamique moléculaire. Un véritable potentiel quantique doit provenir d’un calcul ab initio, et également permettre la modification de géométrie des molécules (c’est-à-dire flexibles) afin de décrire les phénomènes aux interfaces. Un moyen pratique d’exprimer le potentiel consiste à le développer en termes à 1, 2 , 3. . . -corps, plus un terme d’induction à N-corps. Un tel potentiel peut être progressivement testé à un ordre donné du développement en confrontant ses prédictions aux résultats spectroscopiques obtenus sur les agrégats d’eau (H2O)n produits en jets moléculaires. On présentera des tests pour le terme à 2 corps, obtenus pour quatre potentiels flexibles ab initio parmi les plus récents (TT2M.1f, Sapt-5sf, HBB and fCCpol) en comparant quelques propriétés calculées du dimère (spectre IR lointain, déplacements IR et second coefficient du viriel).