On a beaucoup entendu parler ces dernières années du « Nez électronique ». Aussi est-il souhaitable, avec le recul que nous avons maintenant, de faire le point sur cette technique d’analyse particulière. Ces appareils sont basés sur la détection de composés volatils par des capteurs de gaz. Plusieurs technologies sont à la disposition des développeurs, mais il est important de les mettre en garde sur le côté inhabituel de ces composants. Autant ils sont généralement avertis de la complexité et des précautions pour la mise en œuvre de microcontrôleurs ou de FPGA, autant ces composants pourtant simples et inoffensifs posent des problèmes difficilement surmontables. Le développement et l’intégration ne demandent pas d’outils particuliers au niveau électronique, sauf pour les capteurs à onde acoustique de surface qui travaillent dans le domaine des microondes. Le principal problème est la nature multidisciplinaire que cette approche doit aborder. Les connaissances, même sérieuses en électronique sont loin d’être suffisantes : il faut pouvoir s’entourer à la fois de compétences en Physique, Chimie, Fluidique, Thermodynamique et Chimiométrie. Loin d’être une limitation, ceci se révèle être une formidable opportunité de tisser des liens avec des personnes et des équipes se situant à des lieues de notre formation d’origine. Nous insisterons donc sur la façon dont des composants peuvent être intégrés, sachant qu’ils sont tout sauf « Plug & Play ».
Capteurs de gaz : de l’élément sensible à la mesure
Le 3 avril 2008
Types d’événements
Séminaires SPAM LFP
Patrick MIELLE – INRA, UMR FLAVIC, 17 rue Sully, 21065 Dijon, France
NIMBE Bât 522, p 138
Vidéo projecteur, liaison vers l’EXTRA ou wifi (Eduroam, Einstein et Maxwell-ng)
34 places
Vidéo Projecteur
Vidéo Projecteur
Le 03/04/2008
à 11h00