Contexte
Le développement des nanotechnologies repose aujourd’hui sur l’assemblage (voire l’auto-assemblage) de briques de base que sont les nanoparticules. L’objectif est d’exploiter les propriétés intrinsèques des nanoparticules telles que leurs capacités plasmoniques, leur surface spécifique ou réactivité élevée et leur assemblage, pour obtenir de nouveaux dispositifs fonctionnels tels que des membranes de nanofiltration ou des cristaux photoniques.
Stratégie de recherche
Dans tous les cas, la première étape consiste à contrôler la synthèse de ces objets en termes de quantité, de taille et de répartition. Ce contrôle ne peut pas être obtenu uniquement par la méthode classique des essais et des erreurs. Le laboratoire avait donc développé une analyse mécanistique des processus de nucléation et de croissance de ces objets en couplant (1) le mélange de réacteurs contrôlés (microfluidique), (2) la chimie douce (principalement à température ambiante et dans l’eau) (3) l’étude à l’aide de techniques de capteurs in situ (lumière, SAXS, WAXS, XAS, SANS) la cinétique de synthèse avec les résolutions adaptées (jusqu’à la milliseconde si nécessaire) et l’analyse théorique aussi bien conventionnelle (CNT) qu’atomistique.