Préservation et protection des matériaux du patrimoine

Protection des métaux cuivreux du patrimoine

Procédé sol-gel dopé en inhibiteur de corrosion

Projet LABCOM LETRIP – France relance

Traitements de protection innovants pour les objets patrimoniaux à base de cuivre

Projet SOS Epaves – Save Our Shipwrecks

Comprendre les mécanismes de dégradation et développer des traitements de protection cathodique

MetalPAT Interreg France – Suisse

Aide au diagnostic des matériaux METALliques PATrimoniaux

Présentation

Les études liées à la « protection du patrimoine » au NIMBE/LAPA visent à proposer des traitements de protection innovants et non toxiques des objets du patrimoine. L’accent est mis sur la recherche de protections qui soient efficaces sur le long terme. L’objectif est également de comprendre les mécanismes d’interaction physico-chimique entre les couches de produits de corrosion sur les métaux patrimoniaux et les traitements organiques destinés à les protéger.

Dans ce contexte patrimonial, et par opposition aux applications industrielles, il est essentiel de préserver les couches de corrosion et leurs caractéristiques esthétiques. Cela nécessite le développement de méthodologies spécifiques pour comprendre les processus physico-chimiques impliqués. Cet axe de recherche du LAPA se concentre sur les revêtements sol-gel dopés en carboxylates, qui sont efficaces pour permettre aux carboxylates inhibiteurs de corrosion de pénétrer dans les porosités micro et nanométriques des couches ciblées. 

Le projet s’articule autour de deux axes.

  • Le premier vise à mieux comprendre les mécanismes physico-chimiques impliqués à l’interface entre la couche de traitement et la couche de corrosion, et leur évolution après une année d’exposition à l’extérieur.
  • La seconde vise à développer des techniques simples et efficaces d’application qui peuvent être appliquées in situ sur de très grandes surfaces de matériaux patrimoniaux (statuaire, par ex.).

Une stratégie analytique multi-technique et multi-scalaire (macro-nano) pour les échantillons traités et vieillis pendant un an, ainsi qu’un protocole pour déterminer l’évolution de l’hydrophobicité de la couche en utilisant le deutérium (eau lourde ou D2O) comme traceur isotopique, es mise en oeuvre.

Cette recherche s’inscrit aussi au sein du consortium multidisciplinaire LETRIP, qui comprend des laboratoires de physico-chimie spécialisés dans le patrimoine (des analyses de laboratoire aux échelles micro et nano et aux analyses sur site, plateforme Espadon) ainsi que ceux impliqués dans la restauration in situ, afin d’assurer le transfert de technologie et de connaissances techniques du laboratoire vers le site de restauration.

Partenaires passés et actuels :

Projets en lien avec la thématique :