Projet PETACom

PETACom, un projet européen

PETACom propose de créer un nouveau paradigme en électronique ultrarapide. Aujourd’hui, l’électronique gigahertz est maîtrisée et le régime terahertz est tout juste accessible.

Bientôt, les composants électroniques vont progresser vers la gamme petahertz impliquant une dynamique attoseconde.

Les diélectriques et les semi-conducteurs présentent des propriétés réversibles de mobilité ultra-rapide et élevée des électrons lorsqu’ils sont exposés à des champs lasers femtosecondes intenses

Un fort courant d’électrons oscille à des fréquences pétahertz dans la bande de conduction, entièrement contrôlé par le champ laser.

L’objectif de PETACom est d’exploiter ces phénomènes physiques découverts récemment pour poser les bases de l’électronique petahertz. Le projet permettra de créer les éléments de base pour la réalisation de nouveaux dispositifs électroniques aux fréquences petahertz.

Cela passera par la conception de nouveaux matériaux intelligents commutant à des fréquences petahertz lorsqu’ils sont adressés par des lasers ultrapides mais aussi par la conception et la mise au point d’outils de métrologie à ces fréquences extrêmement élevées.

Le projet proposera aussi à la communauté scientifique un support théorique pour l’électronique attoseconde.

Outre ces résultats scientifiques de premier plan, PETACom ambitionne de créer de la valeur industrielle au cours du projet au travers de ses deux partenaires industriels (NOVAE et Menlo Systems) et, plus tard, via un rapprochement avec des industriels de l’électronique.

Le projet coordonné par Willem Boutu (CEA – Université Paris-Saclay – Laboratoire Interactions, Dynamiques et Lasers) associe huit partenaires en Europe : le laboratoire LIDYL à l’IRAMIS (Université Paris-Saclay), le laboratoire XLIM (Université de Limoges), la PME NOVAE basée à Aixe-sur-Vienne et spin-off d’XLIM, les universités allemandes Ludwig Maximilians (Munich) et Friedrich Alexander (Erlangen), la société Menlo Systems (Munich), l’institut ICFO (Barcelone), et le Wigner Research Center for physics (Budapest).

Ce projet a reçu un financement du programme de recherche et d’innovation Horizon 2020 de l’Union Européenne sous la convention N° 829153.