La chimie radicalaire dans l’eau
Nous nous intéressons à la chimie radicalaire dans l’eau, le solvant le plus rependu sur Terre et aussi celui du vivant.
Cette chimie très hétérogène spatialement est produite par des rayonnement ionisants comme des électrons, des protons ou des ions lourds accélérés et s’étend de 10-16 s à 1 µs.
Nous nous focalisons sur les phénomènes se produisant avec des densités fortes d’ionisation que l’on rencontre par exemple dans les pics de Bragg (fins de trace), ou encore avec des débits de dose extrêmes.
Effets primaires des particules énergétiques dans les liquides dans des conditions thermodynamiques extrêmes
La génération d’espèces radicales déclenchées par des réactions nucléaires qui produisent des particules ionisantes à haut transfert d’énergie linéaire (TLE) dans des milieux aqueux, ainsi que leur réactivité, peuvent être considérablement affectées par des conditions thermodynamiques extrêmes (températures supérieures à 300°C, pressions supérieures à 100 MPa, pH acide ou alcalin).
Ces effets sont étudiés par des techniques expérimentales et informatiques.
Un projet connexe en cours de développement concerne l’utilisation de nouvelles sources de particules énergétiques pilotées par des lasers à haute intensité.
Ces sources délivrent des grappes femtosecondes d’électrons MeV ainsi que des protons et des carbones à haut TLE, ce qui rend possible l’étude de leur interaction avec divers systèmes moléculaires, sondée par spectroscopie optique.