Les sources d’électrons ont largement été supplantées par les sources de photons dans les applications résolues en temps. Les développements récents de nouvelles sources d’électrons permettent de reconsidérer leur utilisation pour ces applications émergentes. Ces sources possèdent en effet un certain nombre d’avantages : les électrons sont en général plus simples à produire et à manipuler que les RX, avec un rapport performance/prix inégalé. La production et la caractérisation de paquets d’électrons ultracourts constitue aujourd’hui un défi technologique à relever pour s’ouvrir aux domaines applicatifs. Sous l’impulsion d’un groupe d’utilisateurs de la ligne XUV PLFA avec lequel nous avions une collaboration de longue date, (B. Lucas, E-M. Staicu Casagrande, Y. Picard et A. Huetz à l’ISMO, F. Catoire au CELIA, M. Géléoc au LIDYL), une première version de canon à électrons est développée en 2014 par A. Huetz. L’objectif visé est alors l’ionisation en phase gaz par impact d’électrons de molécules alignées par laser sur PLFA, dans le cadre du projet ANR MOLALIE. En 2015, un nouveau projet de recherche PALM EMERGENCE voit le jour avec une nouvelle équipe constituée (port. LIDYL M. Géléoc) : coll. CEA/LIDYL (D. Guillaumet, T. Gustavsson), CEA/NIMBE (JP. Renault, M. Bouhier), ISMO (EM Staicu-Casagrande), LPGP (B. Lucas) et la start-up iTEOX (T. Oksenhendler). Les finalités scientifiques sont différentes mais basées sur l’utilisation d’un outil commun : un canon à électrons photo-déclenché par laser. Dans LUBIOL, nous étudions à l’aide de ce canon la scintillation de molécules biologiques résolue en temps, induite par des paquets d’e- ultra-courts. Une publication est en cours de rédaction.
Schéma de principe de l’expérience LUBIOL
1ère mesure de scintillation à résolution temporelle picoseconde de l’ADN
Ce projet a bénéficié du soutien du réseau RENATECH