Sylvie MARGUETChercheuse CNRS, au CEA Paris-Saclay (DRF / IRAMIS / NIMBE/ LEDNA) NIMBE : Nanosciences et Innovation pour les Matériaux, la Biomédecine et l'Énergie (UMR 3685) LEDNA : Laboratoire Edifices Nanométriques +33 (0)1 69 08 62 83 |
Interaction Lumière-Matière, Nanosciences
PUBLONS (web of science) : K-2750-2012
∎ HAL-cea (archives ouvertes, publications et communications >2001)
L'objectif de notre recherche est de tirer parti de l'interaction lumière-matière dans des nanohybrides d’or, parfaitement contrôlés. Ces études sont menées dans le cadre de collaborations très stimulantes avec des équipes d’experts (cf ci-dessous liste coll. financées) afin de découvrir des propriétés inattendues, pour des applications variées, en lien avec l'énergie, l'environnement ou la santé. Pour cela, notre activité se concentre sur la synthèse et l'assemblage de nanoparticules d’or (Au-NPs) de haute qualité, dont les morphologies (tailles, formes) et les enrobages sont optimisés pour générer de la lumière, des charges ou de la chaleur selon l'application visée. Les Au-NPs sont obtenues par chimie colloïdale en utilisant des méthodes d'ensemencement et de croissance dirigée. Les nanoparticules "hybrides", sont composées d'une nanoparticule d'or et d'un autre composant qui peut-être soit une molécule (un anticorps, une molécule d'eau..) , un semi-conducteur (TiO2..), un emetteur quantique (CdSe..) ou encore un catalyseur (Pd, Pt, ..). La nature et la qualité de l'interface entre la nanoparticule d'or et son environnement proche, gouverne les échanges d’énergie, de charge et de chaleur. C'est donc un paramètre clé dans l'élaboration de ces nanohybrides, dont nous avons fait notre spécialité.
À gauche : schéma d'une nanoparticule hybride optiquement active. Au centre : différentes formes de nanoparticules. À droite : auto-assemblage 2D de nanocubes d’or propices à la formation de points chauds éléctromagnétiques (nanosources de lumière et/ou de charges)
⇨ Pour en savoir plus : Lien vers la thématique
2021 | ANR |
Projet POPCORN avec équipes: 2 (coord.), 3, 1 Projet CARICATURES : 10, 11 |
2020 | ANR | Projet ULTRASINGLE : 8, 9 |
2018 | Plan Cancer | Projet HEPPROS : 5, 6,7, 2 |
Pendant 20 ans, de 1988 (DEA, photopolymérisation, J.P. Fouassier) à 2008 (mobilité thématique) mon domaine de recherche était la photochimie-photophysique.
Je suis entrée au CNRS en 1993, après une thèse réalisée à l’interface expérience/ théorie (J.C. Mialocq / P. Millié) suivie d’un post-doc en radiolyse pulsée (P. Neta, USA). Avec trois principaux collègues (P. Millié, D. Markovitsi et T. Gustavsson), mes études effectuées à l’interface Spectroscopie résolue en temps /Chimie théorique, étaient centrées principalement, autour des deux thèmes ci-dessous. J'ai ainsi eu l'opportunité d'étudier de très nombreuses réactions photo-induites et de développer une expertise du transfert d'électron et du transfert d'énergie (à l'état singulet et à l'état triplet) dans des systèmes moléculaires.
Chercheuse CNRS (depuis 1993), chargée de recherche hors classe (CRHC)
1997 | Séjour à l'étranger, 6mois, Pr. M. A. El-Sayed’s group, Atlanta, USA |
1993 | Post doctorat, Dr Pedi Neta, USA, N.I.S.T. (chimie radicalaire, radiolyse pulsée) |
1992 |
Doctorat chimie-physique, Université Paris-Sud, Orsay, France : |
1988 | Ingénieur chimiste “Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Mulhouse” |
1966 | Née à Besançon, France |