Laboratoire archéomatériaux et prévision de l'altération (LAPA)

Le Laboratoire "Archéomatériaux et Prévision de l’Altération" LAPA réunit des équipements et des chercheurs du CEA (NIMBE) et du CNRS (NIMBE UMR3685 et IRAMAT UMR7065). Le LAPA est spécialisé dans l’étude des systèmes composites constitués pour partie de matériaux métalliques.

Membre de l'EquipEx ESPADON   -     Membre de la Fondation des Sciences du Patrimoine FSP       Membre du réseau CAIRN

                    

 

Séminaire “Matérialité” 16 mars 2023 (DYPAC, LAPA-IRAMAT)

DYPAC, 47 boulevard Vauban, 78 280 Guyancourt, Salle 526

Séance du 16 marsde 10h30 à 13h00

2 interventions :

Maxime L’Héritier (Université Paris8 – ArScan) : Le chantier scientifique de Notre-Dame de Paris et les études sur les métaux.

Delphine Desbourdes-Morin (CRCV) : Du dessin d’architecture à la reconstitution 3D : étudier et modéliser le château de Versailles grâce au projet VERSPERA.

Nos derniers ouvrages :

                        

 Les travaux de recherche du LAPA s'articulent autour de deux grands axes :

LE PREMIER AXE DE RECHERCHE du LAPA a trait à la compréhension de la dégradation des systèmes  sous l'effet de la corrosion à très long terme. Ces études permettent de fournir des données cruciales pour la modélisation à très long terme et la protection des matériaux et ont plusieurs domaines d’application : le principal est la prévision de la corrosion et de l’altération sur des durées multiséculaires des matériaux métalliques employés dans les concepts d’entreposage et de stockage des matières nucléaires. Cet axe de recherche qui considère les systèmes archéologiques comme des analogues, apporte également de nombreuses retombées dans le domaine de la conservation et la restauration des matériaux du patrimoine.

 

 

LE DEUXIEME AXE DE RECHERCHE du groupe concerne des applications liées aux sciences humaines, plus spécifiquement l’archéologie et l’histoire des techniques. En effet, la compréhension fine de la structure et de la composition microscopique des matériaux peut amener à en reconstituer l’histoire thermo-chimique mais également à fournir des indications sur leur provenance. Nos travaux pour mettre au point et développer (en collaboration avec le LMC14 du CEA) la datation de l’acier par radiocarbone offrent des perspectives importantes pour la connaissance de la métallurgie ancienne. Enfin, les méthodes d’investigation développées au sein du groupe sont utilisées pour la compréhension et la prospection de sites archéologiques liés à différentes métallurgies (voir notre site référence de Castel-Minier)

 

 
#167 - Màj : 03/01/2024

 

 

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