A partir d’expériences classiques de fusion d’acides nucléiques au cours desquelles on fait varier la température on est conduit à reconsidérer l’hypothèse implicite d’équilibre thermodynamique. Un critère général est obtenu qui prédit l’existence possible de ‘températures de relaxation’ séparant un régime hors-équilibre d’un régime à l’équilibre. L’intérêt de ces considérations est de pouvoir être immédiatement étendues à la variation d’autres paramètres que la température, que ce soit des variations de pression ou des variations de concentration en dénaturant pour l’étude de la stabilité de macromolécules. Il sera illustré en particulier comment l’ignorance de tels effets peut conduire à des conclusions erronées.
Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire (IBMC), Strasbourg