Utilisée depuis les années 2000 en archéologie, la télédétection LiDAR (Light Detection And Ranging) a permis de faire progresser sensiblement la recherche archéologique dans certains secteurs. Le principal avantage du laser aéroporté est sa capacité à pénétrer la couverture végétale pour enregistrer des points au sol. Il détecte ainsi des structures archéologiques, même dans les secteurs boisés.
Dans la majorité des forêts sur lesquelles des acquisitions LiDAR ont été menées, le nombre de vestiges connus a été largement augmenté. Les résultats obtenus révèlent les traces d’occupations antérieures (habitats, voies, structures agraires, etc.), qui suggèrent le plus souvent des paysages ouverts. Ces traces de natures diverses, particulièrement bien préservées sous les forêts actuelles et souvent stratifiées, permettent de mener une réflexion sur l’évolution des paysages depuis la Protohistoire.
Ce séminaire sera l’occasion de présenter les modalités de mise en place et les potentialités de la méthode à partir d’exemples issus de nos programmes de recherches lancés dans le Loir-et-Cher (forêts de Blois, Russy, Boulogne et Chambord).
UMR 7324 CITERES, LAT, Université de Tours