La plupart des études autour de la dynamique d’aimantation étaient principalement réaliser dans la partie visible et proche infrarouge du spectre électromagnétique. Dans cette gamme de longueur d’onde seulement les états délocalisés de la couche de valence sont accessibles. Pour mieux comprendre les processus physiques responsables à la dynamique de l’aimantation, on a tout intérêt à avoir la sélectivité chimique, permettant ainsi de sonder directement les espèces chimiques responsable au magnétisme. Ceci est devenu possible via la génération d’harmoniques d’ordre élevé à partir d’un laser basé sur la technique CPA où l’énergie du faisceau sonde est étendu au-delà de l’extrême ultraviolet ou des rayons X mous. Avec cette gamme d’énergie, les transitions des électrons du niveau du cœur vers le niveau de fermi sont possibles, soit en utilisant la configuration MOKE transverse ou des mesures XMCD.
Au cours de ce séminaire, je présenterai quelques aspects fondamentaux liés à la dynamique d’aimantation ultrarapide, la source HHG développée et les résultats obtenus.
Institut de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg CNRS UMR7504