| Centre
Paris-Saclay
| | | | | | | webmail : intra-extra| Accès VPN| Accès IST | English
Univ. Paris-Saclay

Pages scientifiques 2009

17 novembre 2009


Groupe MSIN

Techniques utilisées:
Les outils utilisés et/ou développés dans le groupe sont essentiellement fondés sur des techniques de structure électronique et d’énergie totale par des approches ab initio (Théorie de la Fonctionnelle de la Densité, PWscf, Abinit, Siesta etc..) ou des approches semi-empiriques comme la méthode des liaisons fortes, ainsi que des potentiels d’interactions interatomiques, selon la complexité et la taille du système étudié. Le transport électronique est calculé dans un formalisme de fonction de Green bien adapté aux bases localisées.

16 janvier 2009
Benoît SOEP, Jean-Michel MESTDAGH

Le mécanisme du harpon est souvent invoqué pour rendre compte de la réaction d’un atome métallique avec une molécule oxydante. Sous sa forme la plus simple, c’est un mécanisme à une dimension (1-D) où séquentiellement le métal approche du réactif, un électron passe du métal au réactif sans déformation de structure du réactif, suit alors une dissociation à 1-D de ce dernier, ce qui laisse un ion négatif en interaction avec l’ion métallique positif. Deux coordonnées sont à l’œuvre, mais pas ensemble.

16 janvier 2009
Galerie : quelques moyens expérimentaux du LEPO

 

Le LEPO effectue des recherches dans le domaine de l’interaction lumière-matière à l’échelle nanométrique, notamment dans des assemblées de nanoparticules et des systèmes moléculaires ou hybrides organisés.

Le groupe a développé un savoir-faire important d’une part dans la microscopie de photoémission d’électrons et d’autre part dans le couplage de mesures de micro-spectroscopie optique (absorption, fluorescence, diffusion Raman, conversion de fréquence) avec des microscopies à sondes locales (AFM, STM). Une sélection de ces réalisations expérimentales est présentée ci-dessous.


15 janvier 2009
Lionel POISSON, Benoit SOEP, Jean-Michel MESTDAGH

La dynamique d'une réaction chimique au voisinage de son état de transition est l'information essentielle qui doit-être obtenues pour prétendre à une vision détaillée du mécanisme de cette réaction. Il y a deux façons de l'étudier expérimentalement :

  • spectroscopiquement comme dans d’autres activités de ce groupe (CICR et EDELWEISS)
  • temporellement comme décrit ci-dessous

Dans l'un et l'autre cas, le phénomène chimique étudié est photodéclenché par un laser. Cette excitation a lieu sans changement géométrique du système réactif, mais les gradient de potentiel dans l'état excité donnent au système l'impulsion nécessaire à la réaction. L'information spectroscopique porte essentiellement sur la zone de Franck-Condon du photodéclenchement et sur l'état final des produits de réaction. L'information temporelle permet d'explorer le passage du système réactif par des conformations géométriques et des configurations électroniques très éloignées de celles accessibles dans la zone de Franck-Condon. Ces deux types d'informations sont complémentaires. C'est pourquoi nous menons de front, des travaux des deux types.

15 janvier 2009
Niloufar SHAFIZADEH, Benoît SOEP , Lionel POISSON

Dans le milieu vivant, les mécanismes, comme la respiration, producteurs d’énergie via le transport de petites molécules (O2, CO, NO ...) impliquent des métalloporphyrines (molécules formées par la combinaison d'un métal et d'une porphyrine, molécules à structures cycliques impliquées dans le transport de l’oxygène).

Ce transport a lieu par fixation réversible de ces molécules sur le métal du site actif d’une hémoprotéine : l’hème, c'est-à-dire sur la protoporphyrine IX du fer. Cela fait intervenir des processus de ligandation et déligandation complexes résultant d’un équilibre subtil entre l’attraction métal–ligand, et l’attraction et la répulsion du ligand avec l’environnement de l’hème. La contribution relative de ces interactions est mal connue, d’où de nombreuses mesures sur l’énergétique des liaisons métal/ligand. Nombre d’entre elles sont issues de mesures de constantes d’équilibre en phase liquide qui ne permettent pas une comparaison directe avec des calculs théoriques. Cette limitation empêche la compréhension véritable du processus ligandation-déligandation.

Les mesures en phase gazeuse sont très appropriées à l’étude du processus primaire de ligandation/déligandation. Cela a motivé une collaboration, via les appels d’offre nationaux évoqués plus haut, puis largement poursuivie. La dynamique des états excités de ces systèmes a été étudiée sur un modèle : la tétraphényl porphyrine du ruthénium II liée à CO, excitée dans la bande de Soret à 400 nm par un laser femtoseconde. Cela a permis d’explorer la dynamique d’expulsion du ligand, via un état à transfert de charge porphyrine→métal auquel le système accède en 70 fs.

Pour en savoir plus...

15 janvier 2009
Lionel POISSON, Benoît SOEP, Jean-Michel MESTDAGH

 

Les spiropyranes et les spirooxazines sont deux classes de molécules photochromes dont les applications commerciales sont considérables. Par exemples, les spirooxazines sont utilisées dans les matériaux actifs à la lumière solaire et, plus encore, comme mémoire et comme interrupteur optique.

Ces molécules possèdent deux isomères dont les propriétés électroniques sont très différentes. Le point clé, responsable de leurs propriétés photochromiques, est la commutation d’un isomère à l’autre par absorption lumineuse. Le mécanisme de cette commutation est encore largement incompris malgré un grand nombre d’études en phase condensée. Il manque une information essentielle : le comportement propre de ces molécules après excitation lumineuse, hors solvatation.

15 janvier 2009
Lionel Poisson, Eric Gloaguen, Jean-Michel Mestdagh, Benoît Soep, Alejandro Gonzalez and Majed Chergui

 

Une avancée de la femtochimie en phase gazeuse est l’exploration des processus de relaxation dans les états excités des molécules de grande taille. Ceux-ci convertissent l’énergie électronique initiale en vibration intramoléculaire, ce qui assure la stabilité des molécules vis-à-vis de la lumière. Des croisements (coniques) entre surfaces de potentiel, rendent la relaxation rapide et efficace.

Nous avons examiné cette situation sur le tetrakis(dimethyl-amino) éthylène (TDMAE) qui possède une double liaison C=C : l’état excité V(ππ*) centré sur cette liaison se relaxe en moins de 500 fs vers un état excité zwitterionique C+C- (Z). La disparité de forme entre les orbitales V et Z pose le problème de l’origine d’une relaxation aussi rapide. La partie gauche de la figure montre qu’en fait, le transfert V→Z n’est pas direct. Un état de Rydberg (R) sert d’adaptateur entre V et Z. Plus récemment, nous avons examiné cette relaxation dans une phase condensée, simulée par un agrégat d’argon. La partie droite de la figure montre que pendant 1 ps environ, il y a disparition de la structure en trois états V, R, Z et que la structure électronique du système molécule-agrégat évolue continument au cours du temps.

06 janvier 2009

Par ses activités de recherche fondamentale en nanosciences ou sur les matériaux, l'IRAMIS participe au programme de recherche sur les énergies bas carbone du CEA.

Ces recherches apportent leur soutien au développement des systèmes nucléaires du futur, et sont une source d'innovation importante pour le développement du photovoltaique, d'une filière énergétique basée sur l'hydrogène ou encore sur l'efficacité énergétique de nos ressources chimiques.


Through basic research in nanoscience or for materials, IRAMIS participates in the CEA research program on low-carbon energies:

This research contributes to the development of nuclear systems of the future, and are an important source of innovation for the development of photovoltaic, energy systems based on hydrogen, or on the energy efficiency of our chemical resources.

06 février 2009

Aux éclairements inférieurs à 1014 Wcm-2, l'ionisation double de H2 est due principalement à l'excitation recollisionnelle venant du premier électron éjecté oscillant dans le champ du laser. Un modèle quantique non-Born-Oppenheimer montre que la recollision électronique produit une superposition cohérente d'états très excités qui présentent un caractère de type H+H- très prononcé. Cette excitation est suivie soit de l'ionisation double assistée par le champ laser, soit de la double auto-ionisation. Dans le premier cas, les 2 électrons sont émis dans la même direction alors que dans le second, ils sont émis en sens opposés. Voir notamment la structure en papillon sur la figure.

06 février 2009

Si l'ionisation simple tunnel ne prend que quelques dizaines d'attosecondes, l'ionisation multiple peut nécessiter plusieurs cycles optiques soit plusieurs femtosecondes dans le cas de l'émission séquentielle des électrons. Dans les molécules, l'éjection des électrons de valence conduit à la multifragmentation appelée explosion coulombienne. En principe, l'explosion coulombienne permet d'imager la position des atomes au sein de la molécule pourvu que la durée de l'émission électronique reste faible devant les temps caractéristiques de vibration nucléaire. Aussi la résolution temporelle revêt-t-elle un aspect majeur de nos recherches afin d'être compétitif avec les techniques d'ionisation multiple sur accélérateurs dont les temps caractéristiques sont de l'ordre de la dizaine d'attosecondes. Outre sa compacité, l'intérêt de l'excitation laser réside dans les possibilités d'analyse temporelle de molécules excitées en utilisant les techniques pompe-sonde. Par ailleurs, les impulsions de quelques cycles optiques ouvrent la voie à l'étude de relaxations électroniques et nucléaires à l'échelle de la femtoseconde. Les molécules étudiées vont de l'hydrogène moléculaire aux polyatomiques simples. La réponse atomique et moléculaire est analysée grâce aux techniques de détection d'ions multichargés par temps de vol, de mesure d'impulsion initiale et d'énergie d'ion, de corrélations d'ions pour déterminer les voies de multifragmentation, et de fluorescence UVX.

06 février 2009

Dans les années 1990, l'explosion coulombienne de petites molécules a été étudiée avec des durées d'impulsion laser de plusieurs dizaines de femtosecondes. L'évolution de la distance internucléaire observée durant l'ionisation multiple a conduit au concept important d'ionisation exaltée par résonance de charge découvert par A. Bandrauk et coll. Récemment, nous avons montré que l'excitation de N2 et CO2 avec des impulsions de durée 10 fs permettait de réduire notablement la variation des coordonnées nucléaires durant l'ionisation multiple. En outre, les taux de fragmentation sont plus faibles avec les impulsions ultracourtes à cause de la loi d'échelle en 1/R des différents seuils d'ionisation multiple où R est la coordonnée nucléaire. Ces résultats ouvrent la voie à une imagerie moléculaire résolue en temps dans le domaine femtoseconde relativement simple à mettre en œuvre.

06 février 2009

Ce projet démarré en 2008 propose le développement d'une nouvelle technique de diffraction électronique en phase gazeuse basée sur l'état de l'art de la technologie des lasers femtosecondes et de la physique attoseconde associée. En principe, la méthode devrait permettre l'imagerie d'espèces moléculaires transitoires avec une résolution temporelle de quelques femtosecondes. Les progrès récents de la physique des lasers ultrabrefs ont ouvert la voie au contrôle de l'ionisation tunnel des atomes et des molécules dans le domaine attoseconde grâce notamment à l'asservissement de la différence de phase entre la porteuse et l'enveloppe temporelle de l'impulsion laser. En outre depuis sa formulation dans les années 1990 par Kuchiev, Schafer et Kulander, et Corkum, le modèle recollisionnel a constitué un champ particulièrement fertile pour l'interprétation de phénomènes non linéaires comme la génération d'harmoniques, l'ionisation au-dessus du seuil, et l'ionisation double non séquentielle.

 

En bref, la dynamique électronique est décrite en terme d'orbites quasi-classiques du photoélectron oscillant dans le champ laser et qui peut de ce fait recollisionner le cœur ionique. La diffraction femtoseconde du photoélectron consiste à exploiter la recollision élastique afin d'imager le cœur ionique lorsque la longueur d'onde de de Broglie associée à l'électron devient comparable ou plus petite que les distances internucléaires. La génération d'harmoniques et l'ionisation double non séquentielle correspondent quant à elles à une recollision inélastique. Dans tous les cas, la dynamique temporelle de la recollision se développe sur moins d'un cycle optique. Aussi la résolution temporelle de la diffraction du photoélectron pourrait-elle être de l'ordre de la femtoseconde à condition de n'avoir au plus qu'un seul événement de recollision durant toute la durée de l'impulsion laser.

06 février 2009

Nous avons implémenté la compression d'impulsion sur le laser Sofockle (800 nm, 600 µJ, 40 fs) en testant plusieurs configurations basées sur l'automodulation de phase dans l'argon et sur un élargissement spectral homogène spatialement. Les durées d'impulsion obtenues vont de 8 à 10 fs, avec des énergies jusqu'à 200 µJ donnant des éclairements jusqu'à 1016 Wcm-2.

06 février 2009

Théorie Thomas-Fermi de l'ionisation multiple
M. Brewczyk (Université de Bialystok, Pologne)
L'ionisation multiple est appréhendée grâce à un modèle hydrodynamique de type Thomas-Fermi qui permet de traiter les systèmes multi-électroniques en champ laser intense de manière non perturbative. Les énergies cinétiques de multifragmentation de CO2 and N2O sont bien reproduites par le modèle.

Ph. Hering, Thèse de doctorat, Paris (1999)
Ph. Hering, M. Brewczyk, and C. Cornaggia, Phys. Rev. Lett. 85, 2288 (2000)

03 février 2009

Les processus cohérents induits dans les atomes et les molécules par un champ laser intense donnent lieu à deux types d'applications. D'une part, la diffraction et la recombinaison radiative du paquet d'ondes électronique (POE) peuvent sonder le système qui a libéré le POE, selon un schéma d' "auto-sonde" ("self-probing"). D'autre part, les impulsions XUV produites peuvent être transportées pour exciter/sonder un système cible. Parmi les applications de ce type, nous avons récemment étudié la Photoionisation atomique en phase gazeuse et l'Interaction XUV/solide. En règle générale, les applications aux études dynamiques résolues en temps (de type "pompe-sonde"), aux études non linéaires ou à celles utilisant la cohérence, demandent un flux cohérent élevé. Dans la perspective d'augmenter les performances des sources XUV, nous contribuons aux études sur l'Injection d'un Laser à Electrons Libres par une source externe, ici la source HHG dans les gaz.

03 février 2009

Collaborations : M.-E. Couprie et al., SOLEIL Synchrotron (St-Aubin, France)
T. Hara et al., SPring8 Compact SASE Source (SCSS), XFEL Project/RIKEN (Hyogo, Japon)
L. Giannessi et al., ENEA & INFN/LNF (Frascati, Italie)


Pour produire des impulsions ultra-courtes intenses dans le domaine XUV, les sources dites de 4ème génération pourraient exploiter la combinaison des sources par laser et par accélérateur. En collaboration avec le Synchrotron SOLEIL et l'équipe qui développe le prototype SCSS de Laser à Electrons Libres sur LINAC (SPring-8 Compact SASE Source, SPring-8/RIKEN, Japon, SASE pour Self-Amplified Spontaneous Emission), nous avons récemment injecté le rayonnement harmonique à 160 nm (5ème harmonique du laser Ti :saphir) dans la section amplificatrice du prototype [G. Lambert, T. Hara et al., Nature Phys. 4, 296 (2008)].

16 janvier 2009
Nicholas T. Form, Benjamin J. Whitaker, Lionel Poisson and Benoît Soep

Time-resolved photoion and photoelectron velocity mapped images from NO2 excited close to its first dissociation limit [to NO(X2P) + O(3P2)] have been recorded in a two colour pump–probe experiment, using the frequency-doubled and frequency-tripled output of a regeneratively amplified titanium–sapphire laser. At least three processes are responsible for the observed transient signals; a negative pump–probe signal (corresponding to a 266 nm pump), a very shortlived transient close to the cross-correlation of the pump and probe pulses but on the 400 nm pump side, and a longer-lived positive pump–probe signal that exhibits a signature of wavepacket motion (oscillations). These transients have two main origins; multiphoton excitation of the Rydberg states of NO2 by both 266 and 400 nm light, and electronic relaxation in the 12B2 state of NO2, which leads to a quasi-dissociated NO2 high in the 12A1 electronic ground state and just below the dissociation threshold.

16 janvier 2009
Lionel POISSON, Pascale ROUBIN, Stéphane COUSSAN, Benoît SOEP, Jean-Michel MESTDAGH

L’isomère de l’acétylacétone (AcAc) le plus stable en phase gazeuse a la structure ci-contre. Le cycle à 6 atomes, fermé par une liaison hydrogène en est la propriété structurale majeure, partagée avec de nombreuses molécules organiques. Nous l’avons utilisé comme modèle pour étudier une réaction de transfert d’hydrogène photoinduite.

15 janvier 2009
Lionel POISSON, Benoit SOEP, Jean-Michel MESTDAGH

La dynamique d'une réaction chimique au voisinage de son état de transition est l'information essentielle qui doit-être obtenues pour prétendre à une vision détaillée du mécanisme de cette réaction. Il y a deux façons de l'étudier expérimentalement :

  • spectroscopiquement comme dans d’autres activités de ce groupe (CICR et EDELWEISS)
  • temporellement comme décrit ci-dessous

Dans l'un et l'autre cas, le phénomène chimique étudié est photodéclenché par un laser. Cette excitation a lieu sans changement géométrique du système réactif, mais les gradient de potentiel dans l'état excité donnent au système l'impulsion nécessaire à la réaction. L'information spectroscopique porte essentiellement sur la zone de Franck-Condon du photodéclenchement et sur l'état final des produits de réaction. L'information temporelle permet d'explorer le passage du système réactif par des conformations géométriques et des configurations électroniques très éloignées de celles accessibles dans la zone de Franck-Condon. Ces deux types d'informations sont complémentaires. C'est pourquoi nous menons de front, des travaux des deux types.

09 janvier 2009
Niloufar Shafizadeh, Lionel Poisson and Benoît Soep

The time evolution of electronically excited vitamin B12 (cyanocobalamin) has been observed for the first time in the gas phase. It reveals an ultrafast decay to a state corresponding to metal excitation. This decay is interpreted as resulting from a ring to metal electron transfer. This opens the observation of the excited state of other complex biomimetic systems in the gas phase, the key to the characterisation of their complex evolution through excited electronic states.

 

Chem. Phys. (2007)

09 janvier 2009

 

 

Atoms in a strong laser field: an electron wave packet is launched and driven by the field over one optical cycle. The EWP can return to its parent ion and be scattered as an outgoing electron wave or an attosecond burst of XUV light. The EWP recollision has therefore a double interest: it can be exploited either as a probe of the system with an extreme resolution, or as an ultra-short source of XUV light.

 

The dynamics of atomic and molecular electrons in a strong laser field is particularly rich and has been a central research topic at LIDYL for more than thirty years. This program is experimentally and theoretically continued in the Attophysics group.

 

Basically, the ultra-fast electron dynamics in a strong laser field can be described from both quantum and semi-classical concepts, as for instance electron wave packets and electron trajectories, respectively. The semi-classical picture has popularized the elementary dynamical process under the so-called “three-step” model [P. Corkum, Phys. Rev. Lett. 71, 1994 (1993)].

 

Its profound physical content is illustrated in the figure. When the atom (molecule) is submitted to a laser field – in the intensity range 1013-1016 W/cm2, that is strong enough to distort significantly the core potential -, an electron initially in a valence orbital can escape the core (step 1). This electron subsequently "rides" the laser field and may return back to its parent core within one optical cycle (of duration 2.7 fs = 2.7 10-15 s with the infra-red lasers we use), after it has gained kinetic energy in the field up to a few tens or even hundreds of electronvolts (step 2). In the recollision with the core, the electron can be quasi-elastically scattered (electron diffraction) or inelastically but coherently scattered (step 3). In the latter inelastic recollision, the electron can either further ionize the core or recombine radiatively with it, releasing its energy as an attosecond burst of extreme–UV light. The above three steps including the attosecond emission constitute the elementary sequence in High Harmonic Generation or HHG, first observed in 1987 simultaneously in Chicago and Saclay [A. Mc Pherson et al., J. Opt. Soc. Am. B 4, 595 (1987), M. Ferray et al., J. Phys. B 21, L31 (1988)]. Each optical cycle drives two recollisions so that a train of attosecond pulses in produced in HHG; their temporal characterisation was first achieved in Saclay in 2001 [P.-M. Paul et al., Science 292, 1689 (2001)].

 

The atomic/molecular electron dynamics in the strong field encompass basic processes, such as ionization and EWP scattering in the different channels, which are studied for themselves along by two research lines. They are detailed in the Multiple ionization & Molecular Imaging and High Harmonic Generation and Attosecond physics pages.

 

Now, speaking quantum mechanics, the electron is better described as an electron wave packet (EWP) that dynamically splits into two parts, respectively bound and quasi-free, in the laser field, where the quasi-free component undergoes the recollision and scattering onto the core. The free EWP has a de Broglie wavelength in the Angstrom range, which makes it a very appropriate local probe of the system which extends over a comparable scale. Since the EWP probe has attosecond temporal resolution, it can in principle image ultra-fast motion of electrons and nuclei in molecules. Two research lines, described in the Ultra-fast imaging of molecules from electron diffraction and High Harmonic Generation and Attosecond physics pages, build on this "self-probing" paradigm.

 

Recolliding EWP in a strong laser field. The two coherent scattering channels, EWP diffraction and EWP radiative recombination keep an imprint of the nuclear structure and the electronic orbital in the molecule.

 

Besides the fundamental studies of the electron dynamics in strong field, and its use as a probe of transient systems, HHG provides with a source of ultra-short coherent pulses in the XUV (from 100 nm down to a few nm). The source's brightness, which reflects the high instantaneous flux and coherence in both the "narrowband" femtosecond and "broadband" attosecond ranges and its natural synchronization with a driving laser, make it very attractive for a number of applications. Among the Examples of applications we have performed multi-color Photoionization in the gas phase, and studies of XUV/solid interaction in the solid state. The coherence properties and partial tunability of the HHG source make it attractive for Seeding a Free Electron Laser, which constitutes another research line. A promising new application concerns the Coherent diffraction imaging of nanometric objects. Most of the applications are developed in collaboration with expert groups, either in France or in Europe, USA, Canada, Japan,…

 

Eventually, we pursue a theoretical activity to support the several experimental programs. It focuses on microscopic aspects of the gas phase-strong field interaction, i.e., the electron dynamics in atoms and molecules, including Strong Field Approximation (SFA) models in HHG. It also deals with the macroscopic aspects of the interaction, with the development of 3D propagation codes for the laser and XUV fields.

 

07 décembre 2009

Collaborations du groupe LENSIS

Dr. Olivier Renault

CEA-LETI MINATEC, France

Dr. Bertrand Vilquin

Institut des nanotechnologies de Lyon (Ecole Centrale de Lyon), France

Dr. Brahim Dkhil

Laboratoire Structures, Propriétés, Modélisation des Solides,
SPMS/UMR 8580,
Ecole Centrale de Paris, France

Dr. Lucia REINING

European Theoretical Spectroscopy Facility (ETSF),
Ecole de Polytechnique, France

Prof. Claus.M. Schneider

IFF-9/FZJülich, Germany
NanoESCA Beamline, Sincrotrone Elettra, Trieste, Italy

 

 

Dr. Grégory Geneste

CEA/DAM

 

 

Dr. Thomas Maroutian

Institut d'Electronique Fondamentale
Université Paris-Sud

 

Prof. Brice GAUTIER

Institut des Nanotechnologies de Lyon
INSA de Lyon
Université de Lyon

FOCUS Electronics

Germany

Omicron Nanotechnology

Nanospectroscopy Group

Andrea Locatelli
Tevfik Onur Menteş

Sincrotrone Elettra, Trieste, Italy

TEMPO Beamline

Synchrotron SOLEIL
L'Orme des Merisiers Saint-Aubin
BP 48 91192 Gif-sur-Yvette

GALAXIES Beamline

Synchrotron SOLEIL
L'Orme des Merisiers Saint-Aubin
BP 48 91192 Gif-sur-Yvette

Dr. Vladimir. N. Strocov

Swiss Light Source,
Paul Scherrer Institute, CH-5232 Villigen PSI, Switzerland

Dr. Mercedes GABAS

University of Malaga, Spain

Dr. Cristian-Mihail Teodorescu

National Institute of Materials Physics
Physics of Condensed Matter at Nanoscale
Atomistilor 105b
077125 Magurele-Ilfov, Romania

François Gaillard

IRCELYON

Dr. Manuel Bibès

UMPhys CNRS/Thalès

Laurent Bellaiche

Comptational Condensed Matter Physics, University of Arkansas

Prof. Ed Conrad

Epitaxial Graphene Laboratory GeorgiaTech

Dr. Alexandre Pancotti

Universidade Federal de Goias, Brazil

 

 

 

24 novembre 2009

« Back to the Group page « Back to the Oxides page

 

A multi-ferroïc material possesses simultaneously two or more ferroïc orders: ferroelectric, ferromagnetic and ferroelastic. Particularly fascinating is the coupling between these orders. For example magneto-electric coupling allows electrical control of the magnetization or, inversely, magnetic control of the polarization. The coupling coefficient α is defined by M=αP. Multi-ferroicity provides additional handles to control oxide properties. To these can be added collective orbital, spin and charge phenomena.

 


α

24 novembre 2009

« Back to the Group page « Back to the Oxides page

 

The new physics emerging from two-dimensional films in the limit of a few unit cells has a host of exciting applications. However, understanding the ferroelectric properties of such engineered thin film systems requires taking into account not only the material but also its interfaces with electrodes, substrates or atmosphere; in other words, the electrical boundary conditions. In the case of a thin film these can even determine the ferroelectric polarization stability. The depolarizing field can place a lower limit on the film thickness capable of supporting a stable polarization.

23 novembre 2009

« Back to the LENSIS Group page « Back to the Oxides page

 

The advent of high quality epitaxial film growth, decisive theoretical advances and experimental tools capable of characterizing in detail ferroelectric materials has led to a resurgence of interest, in particular the perspective of engineering films for ferroelectric-based electronics. Substrate-imposed strain, for example, can increase the Curie temperature, stabilizing ferroelectricity in BaTiO3 up to 600°C.

 

 

 

23 novembre 2009

« Back to the Group page « Back to the Oxides page

 

The question of the interface is a key issue in multi-ferroïc heterostructures. Hybridization between filled d orbitals responsible for magnetization and empty d orbitals in the ferroelectric oxide may be one path to such coupling. Several coupling mechanisms have been identified and these can be quite complex. For example, the charge ordering of a magnetic layer can be modulated by the polarization state of an adjacent ferroelectric.

 

23 novembre 2009

Notre équipe fait partie du Service de Physique de l'Etat Condensé de l’Institut IRAMIS, du "Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives" (CEA). Nous focalisons notre étude sur les structures électronique et chimique des oxydes fonctionnels. Nous utilisons une large variété de techniques d’analyse des surfaces fondées sur le principe de photoémission, telles que la spectroscopie de photoémission par les rayons-X (XPS), la spectroscopie de photoémission résolue en angle (ARPES), la microscopie d'électrons photoémis (PEEM), mais aussi des techniques à sondes électroniques telles que la microscopie d'électrons lents (LEEM).
Notre travail expérimental est mené en laboratoire ou en synchrotron, et nous accordons une grande importance à la création de collaborations durables avec des groupes experts en croissance de couches minces en épitaxie, ainsi qu'à la complémentarité des analyses expérimentale et théorique.

L'équipe est dirigée par Dr. Nick BARRETT.

Site web du groupe

 

We are part of the Service of Condensed Matter (SPEC) in the IRAMIS institute of the French Atomic Energy Commission (CEA). We focus on the study of the electronic and chemical structure of functional oxides. To do so we employ a wide array of photoemission-based surface analysis techniques such as XPS, ARPES and PEEM as well as electron probes such as LEEM.

Our experimental work is done in both laboratory and synchrotron radiation environments, and we attach a lot of importance in building lasting collaborations with groups who are expert in epitaxial thin film growth, complementary experimental analysis and theory.

The group is led by Dr. Nick BARRETT.

Group website

 
23 novembre 2009

« Back to the Group page

Electronic and chemical structure of functional oxides

 

We study oxide band structure, surface and interface chemistry, ferroelectric and multiferroic films.

The defining property of a Ferroelectric (FE) material is a spontaneous macroscopic polarization which can be reversed under an applied electric field. The polarization as a function of applied electric field exhibits a hysteresis loop, analogous to ferromagnetic materials, hence the name ferroelectricity.

It was discovered by Valasek from the University of Minnesota who presented his results at the Washington meeting of the American Physical Society in April 1920.

 

Perovskite oxides, of general formula ABO3 with a pseudocubic structure, where A and B are two different cations, furnish many interesting ferroelectrics. The B-type cation is octahedrally coordinated with oxygen. In the example shown, BaTiO3, it is the relative symmetry breaking displacement of the Ti atoms with respect to the O atoms which is responsible for the spontaneous polarization. BaTiO3 has three ferroelectric phases: tetragonal, orthorhombic and rhombohedral.

 

17 novembre 2009

Sujets d'étude

Les études menées dans le groupe visent à comprendre et décrire les relations entre la microstructure d'un matériau et ses propriétés mécaniques comme ses propriétés de rupture par exemple. La concentration des contraintes autour des défauts et imperfections rendent celles-ci très sensibles au désordre de microstructure à une échelle relativement fine et rendent caduques toutes les méthodes d'homogénéisation classiques visant - pour calculer la ténacité ou la durée de vie d'un matériau - à le remplacer par un "matériau effectif" dont les propriétés seraient une moyenne de celle des différents éléments de microstructure qui le composent. Néanmoins, certains concepts issus de la physique statistique semblent être pertinents et permettre de prédire certains de ces comportements. Les recherches menées dans le groupe visent à mettre au point ces descriptions statistiques et les valider en les confrontant à des expériences modèles. Dans le même esprit, nous cherchons à comprendre comment relier la rhéologie des écoulements plastiques dans les matériaux désordonnés (verres d'oxyde et milieux granulaires par exemple) au comportement des constituants microscopiques au travers de descriptions statistiques.

13 octobre 2009

We report for the first time the direct measurement of spin polarization in epitaxial CoFe2O4 tunnel barriers using the Meservey-Tedrow technique. We further analyze the effect of oxidation conditions during film growth on the polarization of the tunneling current (PSF), revealing an important role played by oxygen vacancies in the spin-filter efficiency of this material.

These spin filtering measurements have been performed in collaboration with the team of J. S. Moodera from the Francis Bitter Magnet Lab, MIT.

23 janvier 2009

L'APSC (Action Physique & Systèmes Complexes) est une structure interne à l'IRAMIS, qui a pour but de rassembler toutes les personnes  et les laboratoires intéragissant avec l'Institut des Systèmes complexes d'Ile de France : ISC-IdF,  membre du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) Réseau National des systèmes Complexes.

L'APSC est animé par François Daviaud et Hughes Chaté.

Réseau Ile de France des systèmes Complexes                   Réseau National des systèmes Complexes

22 janvier 2009
Luc BARBIER, Eric Le Goff and Bernard Salanon
Scanning probe microcopies allow measuring fluctuations of surface heights. Correlation functions  G(r) versus time (at one fixed point r) or space-time (across an entire image) can thus be measured at thermal equilibrium. What behavior can be expected? How to interpret them, beyond the very first 1-d approaches (90's)? What is universal, and what depends on the microscopic parameters?
 

Time-space fluctuations of 2-d systems may fall in various university classes depending on their symmetry and conservation laws. For metallic surfaces, at temperatures T well below the melting point, matter conservation applies for surface diffusion and thermal noise. Isotropic (dense faces) as well as highly anisotropic (vicinal surfaces) systems can be considered. h(x, y) being the surface height and a conservative noise term, we write the 2-d Langevin equation: , with the surface Hamitonian ,

where is the anisotropic Laplacian , the rate constants for diffusion (related to elementary activation energies for diffusion) and (ηx, ηy) the surface tensions (related to the kink energy and step-step interaction constant, Calogero-Sutherland model).  V(h) is a localization potential favoring integral value of the surface heights for temperatures T below the roughening temperature TR.

16 janvier 2009

Le carbure de silicium est un semi conducteur intéressant pour l’électronique du fait de sa capacité à fonctionner aux températures élevées. Une autre propriété intéressante de ce matériaux est la capacité qu’à sa surface dans certaines conditions à s’organiser en lignes atomiques formées de dimères dont la longueur peut excéder le micron. L’espacement peut être ajusté par un traitement thermique. Il est possible de fabriquer ainsi un super-réseau de lignes atomiques massivement parallèles Ces structures hautement régulières pourraient servir de support pour construire des nanostructures (SPCSI- Univ Paris XI).

Voir aussi le site Internet du SIMA

03 mars 2009

Sans aucun doute, l'accélération des particules chargées par laser a été l'un des domaines les plus fertiles de ces dix dernières années. En soi, l'accélération d'ions lors de l'interaction laser-matière était un phénomène déjà bien connu même si limité à l'expansion thermique du plasma de corona crée par des impulsions nanoseconde et sub-nanoseconde à faible intensité.


A partir de la fin des années '80, la technique CPA a mis à disposition de la communauté scientifique des lasers de plus en plus puissants, capable de dépasser les 1018 W/cm2. Cela a ouvert la voie à l'exploration du régime d'interaction relativiste, ainsi appelé car la vitesse des électrons soumis à l'action du champ électromagnétique du laser approche la vitesse de la lumière. Dans ce régime, le déplacement des électrons provoque la naissance d'énormes champs électriques capables à leur tour d'accélérer des particules chargées à des très hautes énergies.
Le scenario désormais consolidé pour l'accélération de protons, nommé Target Normal Sheath Acceleration (TNSA) comprends trois étapes. D'abord le piédestal de l'impulsion laser crée un petit plasma sur la surface d'une feuille mince (~µm)  qui fait fonction de cible.


 Ensuite, la partie principale de l'impulsion laser accélère les électrons de cette mince couche de plasma vers la cible. Enfin, la sortie des électrons sur le coté non irradié de la cible génère un intense champ électrostatique qui ionise d'abord et accélère ensuite à des très hautes énergies les ions et les protons qui se trouvent sur la surface de la cible. 
Les caractéristiques de haute énergie, faible divergence, courte durée et faible emittance des paquets des protons ainsi produits les rends particulièrement intéressants pour un large éventail d'applications parmi les quelles on peut citer l'exploration à haute résolution des champs électriques dans les plasmas, les applications pour les fast ignitor, l'induction des phénomènes nucléaires, la production d'isotopes pour des applications médicales et la proton thérapie. 

03 mars 2009

Les prochaines étapes de la recherche sur l'accélération ionique à Saclay
 
Grâce à un riche ensemble de ressources humaines, compétences et moyens techniques, nous allons mettre en place un ambitieux programme de recherche.
 
a) Lois d'échelle
 
La plupart des modèles existants censés donner des lois d'échelle pour les principales caractéristiques des faisceaux de protons (énergie maximales, nombre de particules accélérées) semble être mieux adaptés à des impulsions laser très énergétiques et de « longue » durée (~ ps). Cela s'explique par le fait que c'est aussi à partir des données acquises lors d'expériences menées sur ce type d'installations, que ces model ont été bâtis.
On peut toutefois facilement comprendre l'intérêt, surtout économique, pour des futures installations laser, d'atteindre des niveaux d'intensité très élevés mais en utilisant une très courte durée d'impulsion et relativement peu d'énergie. Il devient alors important, de vérifier et éventuellement modifier les lois d'échelle existantes  pour mieux les adapter à ce type de laser. C'est ce que nous nous proposons de faire en étudiant l'influence de la durée d'impulsion et l'intensité d'éclairement sur les énergies maximales et la distribution spectrale des protons.


 b)  Cibles nano-structurées

 
Des récentes expériences menées à Saclay ont montré les potentialités des cibles micro- voire nano-structurées dans l’augmentation de l’efficacité de couplage. Forts de nos résultats, nous allons reconduire l’exploration de cette voie en utilisant des cibles avec des caractéristiques encore mieux adaptées à nos paramètres d’interaction. De plus, nous allons nous intéresser aussi à l’émission de paquets d’électrons observés lors de l’utilisation de cibles à réseau, c’est-à-dire, présentant un motif periodique regulier et opportunement espacé sur la surface exposée à l’impulsion laser.

 

c) Le projet ALPS
 
Suite logique de l’ANR GOSPEL qui s’est terminé en 2012, le projet ALPS se situe dans le cadre du projet SAPHIR (voir plus bas), auquel notre équipe participe. Ce projet d'innovation industrielle stratégique, issu de la collaboration entre partenaire industriels et académiques, a pour bût de définir les briques scientifiques et technologiques pour la réalisation de la protonthérapie par laser. Trois objectifs de recherche sont poursuivis :
 - développer les lois d'échelle des énergies des protons pour différents intensités laser vers le régime ultra-relativiste, I>1021 Wcm-2, dans le but d'étudier une source d'ions par laser d'intérêt médical;
 - approfondir les connaissances des aspects fondamentales des plasmas créés par laser, afin de identifier et contrôler des chemins d'accélération des ions plus adaptés à un usage pratique des faisceaux produits;
- quantifier les effets qu’une dose déposée par des particules accélérés par laser auraient sur des échantillons biologiques, dans le bût de vérifier ou nier leur utilité pour la protontherapie.
Le CEA/DAM-IDF et le LOA (porteur) font également partie du projet.

 

d)  Le projet PROPAGATE


Le projet PROPAGATE se propose d’effectuer une large et systématique étude expérimentale sur les  mécanismes d'absorption de l’énergie laser par des agrégats en fonction de leur taille moyenne, de la densité électronique et des paramètres du laser lui-même (énergie, durée d'impulsion, contraste ...) ayant pour objectif  la mesure des taux absolus de production de particules. PROPAGATE peut compter sur une solide collaboration interdisciplinaire entre des chimistes, des spécialistes de la physique atomique, nucleaire  et des plasmas, et des astrophysiciens chacun couvrant l’un des domaines en jeu (génération et caractérisation des nano-objets, réalisation de l’injecteur et des diagnostics appropriés, etc.) Les expériences auront lieu sur les installations laser du CELIA à Bordeaux et sur le laser UHI100 à Saclay. 

 

e) Dépôt d'énergie des ions dans la matière


L'emittance et la durée des paquets d'ions accélérés par laser sont des ordres de grandeurs plus petits de ce que l'on peut obtenir avec un accélérateur classique. La reproductibilité tir à tir peut attendre le 5% RMS en utilisant, comme nous l'avons montré, des impulsions laser UHC. Toutes ces caractéristiques font des ions accélérés par laser l'outil idéal pour étudier le dépôt d'énergie dans la matière sur des échelles temporelle extrêmement courtes, notamment à travers des expériences de type pompe-sonde. Des telles informations sont d'intérêt capital pour le développement de modèles numériques concernant la fluorescence induite dans la matière par des particules ionisantes. Ce programme de recherche est mené en collaboration avec le CEA/IRAMIS/Nanosciences et Innovation pour les Matériaux la Biomédecine et l'Energie (NIMBE).
 
f) Des protons accélérés par laser pour la proton thérapie: le consortium SAPHIR
 
Parmi toutes les applications envisageables de ces paquets des protons, la plus intéressante d'un point de vue sociétale reste, et de loin, la possibilité de les utiliser pour le traitement du cancer. Dans ce cadre, le but du consortium SAPHIR est d'étudier la faisabilité d'une source de protons compacte générée par laser qui soit plus compacte, flexible et économique des installations actuelles basées sur des accélérateurs standards. Autour de ce projet, qui a récemment reçu l'appui enthousiaste de l'OSEO, figurent  des partenaires de compétence reconnue du  monde de la recherche et de l'entreprise: le LOA, le CEA-DAM, Amplitude Technologies, l' Institute Gustave Roussy, l' Institute Curie, le Centre Protonthérapie d'Orsay, Propulse s.a.s, Imagine Optic et Dosisoft.

 

 

27 février 2009

Interféromètre imageur à 32nm à conversion de fréquence interne


L'interférométrie permet l'accès à l'information de densité électronique en 2D. Pour caractériser la densité électronique de plasmas denses, nous avons mis  au point, en collaboration avec le groupe Attophysique et le LCF-Institut d'Optique, un appareil innovant utilisant la cohérence mutuelle de deux sources XUV  d'harmoniques d'ordre élevé générées dans un jet de gaz. L'interférométrie, dans le domaine XUV, présente des grandes difficultés liées à la manipulation des faisceaux XUV.
Pour relâcher les contraintes dans ce domaine, nous avons proposé un schéma novateur dans lequel une grande partie du dispositif optique est dans l'IR. Le principe de cet interféromètre est reporté sur la figure ci-dessous.

27 février 2009

Etude de l'évolution temporelle de plasmas denses, d'intérêt pour la Warm Dense Matter, par mesure de réflectivité dans l'XUV résolue temporellement et spectralement...

 

L'étude des propriétés de la matière dense et tiède (WDM - densité du solide et température de quelques eV) concerne une large communauté allant des astrophysiciens aux physiciens du solide. La difficulté majeure pour caractériser ces plasmas denses provient de leur opacité à la lumière visible. De plus, il existe très peu de données expérimentales permettant de valider les théories utilisées pour décrire le comportement de ces plasmas.
Nous avons proposé d'enregistrer la variation temporelle de réflectivité d'une sonde dans l'XUV sur un plasma créé par irradiation d'une cible métallique. L'expérience, de type pompe IR- sonde XUV, a été réalisé sur le serveur LUCA (lien vers LUCA) (CEA-Saclay / SLIC). Un faisceau IR a été focalisé à des éclairements compris entre 1013 et 1015W/cm2 sur une cible d'Au.  Le rayonnement XUV est un faisceau d'harmoniques d'ordre élevé obtenu par conversion de fréquence dans un jet d'argon. Le faisceau sonde, étant constitué des ordres impaires de la fréquence laser fondamentale, nous avons enregistré la variation de réflectivité pour plusieurs longueurs d'onde en un seul tir. 
Les résultats expérimentaux sont reportés sur la figure ci-dessous.

27 février 2009

Caractérisation de plasmas créés par irradiation intense de feuilles de polypropylène par mesure de l'évolution temporelle de transmission de rayonnement XUV avec une résolution de 100fs...

 

Le plasma est généré par irradiation intense (I≈3x1017W/cm2) de feuille de polypropylène, sur l'installation laser UHI10 (CEA-Saclay / SLIC). On a montré que le contraste du laser était insuffisant et nécessitait l'ajout d'un système de miroir plasma pour atteindre une valeur de 108 (contraste temporel nanoseconde) et assurer que le piedestal de l'impulsion lumineuse n'endommageait pas la cible avant l'arrivée de la partie intense du faisceau. Le faisceau sonde est une source d'harmoniques d'ordre élevé généré dans un jet de gaz.
Le principe de la mesure est basé sur l'utilisation de la dépendance de la densité critique du plasma avec λ-2. L'idée est de mesurer la transmission de plusieurs harmoniques simultanément à travers le plasma. Le faisceau sonde étant composé d'harmoniques, celles pour qui Ncr>Ne du plasma seront transmises alors que celles telles que Ncre seront stoppées. A partir de la modélisation de l'expansion du plasma, on calcule la transmission de plusieurs harmoniques  que l'on compare enfin aux résultats expérimentaux pour en déduire Te0, la température électronique initiale du plasma.
Les résultats expérimentaux sont présentés sur la figure ci-dessous. On a reporté l'évolution temporelle de la transmission des harmoniques H19 et H21, correspondant respectivement à 42nm et 38nm, à travers une feuille de polypropylène irradiée par un faisceau pompe (60fs, 10Hz, 800nm) focalisé à I≈3x1017W/cm2. L'encart correspond à un spectre de référence sans plasma et un spectre 1.2ps après la création du plasma.

20 février 2009
06 février 2009

Codes particulaires


De par sa brièveté et son intensité, l'interaction d'une impulsion laser avec la matière peut être suivie de manière précise grâce aux outils numériques que ce début de siècle met à notre disposition. Les impulsions laser, durant quelques dizaines de période du champ laser, interagissant avec des cibles solides, de quelques longueurs d'onde laser d'épaisseur, peuvent être simulées grâce à des outils numériques particulièrement performants, à savoir les codes particulaires. Ces codes calculent numériquement l'évolution de la densité des particules en présence, électrons et ions, dans l'espace des phases (position, impulsion) couplée à l'évolution des champs électromagnétiques extérieurs ou auto-générés. Le modèle sous-jacent consiste donc en un couplage des équations de Vlasov, une par espèce de particules, et des équations de Maxwell.
Ces codes sont donc capables de capturer une physique très riche, car relevant d'un modèle cinétique de la matière bien supérieur au modèle hydrodynamique usuel pour suivre des écoulements, et de le faire de façon efficace, en ne maillant que les dimensions spatiales pour les champs et en gérant la dynamique des espaces des phases par des macro-particules. Cette approche lagrangienne de l'espace des phases, qui conduit à la présence de macro-particules là où la matière est dense, évite l'utilisation de mailles en impulsion où la densité de matière resterait faible. Cette physique et cette gestion font que, depuis leur apparition dans les années 60, ces codes particulaires ont tenu et tiennent le haut du pavé de la simulation des plasmas. Ils sont aptes à représenter les phénomènes ondulatoires dans leur vie complète, propagation linéaire, couplage d'ondes faiblement non-linéaires, comportement fortement non-linéaire avec cambrure des ondes, profil de choc et enfin déferlement avec l'accélération associée des particules.


Avec 1021 W/cm2 accessibles actuellement dans le monde (pratiquement 1020 à Saclay), des électrons au GeV (impulsion pe/mec <102) et des ions à 100 MeV (impulsion pi/ mic <0.3) sont détectés lors de l'impact laser sur la cible. Au moins pour les électrons, l'équation de Vlasov est donc traitée dans une approche relativiste. Ce modèle est capable de suivre des plasmas non collisionnels, où la longueur de Debye est beaucoup plus grande que la distance inter-particule elle même plus grande que la distance de Landau. La réalité fait que l'interaction laser-matière débute par une phase d'ionisation et une corrélation entre particules via des collisions binaires. Ces deux phénomènes relevant d'un modèle à N corps quantique ou classique n'ont que très peu été retenus dans ces codes particulaires, fondamentalement associés à des comportements non-collisionnels modélisés par l'équation de Vlasov. Mais depuis le début de cette décennie, progrès informatiques aidant, des modèles ont fleuri en vue d'intégrer cette physique aux codes particulaires, via une technique Monte-Carlo : au vu d'une probabilité actualisée d'ionisation et de collisions, fonction du champ électrique et de la densité électronique locale au sein d'une maille, des atomes/ions sont ionisés et des électrons/ions voient leur trajectoires déviées. Par cette technique Monte-Carlo, la physique associée à des échelles de quelques nanomètres, relevant de "l'infra-Debye" si l'on peut s'exprimer ainsi, est prise en compte ; la méthode particulaire avec ses macro-particules de taille finie gère "le supra-Debye".

06 février 2009

Ce projet démarré en 2008 propose le développement d'une nouvelle technique de diffraction électronique en phase gazeuse basée sur l'état de l'art de la technologie des lasers femtosecondes et de la physique attoseconde associée. En principe, la méthode devrait permettre l'imagerie d'espèces moléculaires transitoires avec une résolution temporelle de quelques femtosecondes. Les progrès récents de la physique des lasers ultrabrefs ont ouvert la voie au contrôle de l'ionisation tunnel des atomes et des molécules dans le domaine attoseconde grâce notamment à l'asservissement de la différence de phase entre la porteuse et l'enveloppe temporelle de l'impulsion laser. En outre depuis sa formulation dans les années 1990 par Kuchiev, Schafer et Kulander, et Corkum, le modèle recollisionnel a constitué un champ particulièrement fertile pour l'interprétation de phénomènes non linéaires comme la génération d'harmoniques, l'ionisation au-dessus du seuil, et l'ionisation double non séquentielle.

 

En bref, la dynamique électronique est décrite en terme d'orbites quasi-classiques du photoélectron oscillant dans le champ laser et qui peut de ce fait recollisionner le cœur ionique. La diffraction femtoseconde du photoélectron consiste à exploiter la recollision élastique afin d'imager le cœur ionique lorsque la longueur d'onde de de Broglie associée à l'électron devient comparable ou plus petite que les distances internucléaires. La génération d'harmoniques et l'ionisation double non séquentielle correspondent quant à elles à une recollision inélastique. Dans tous les cas, la dynamique temporelle de la recollision se développe sur moins d'un cycle optique. Aussi la résolution temporelle de la diffraction du photoélectron pourrait-elle être de l'ordre de la femtoseconde à condition de n'avoir au plus qu'un seul événement de recollision durant toute la durée de l'impulsion laser.

06 février 2009

Aux éclairements inférieurs à 1014 Wcm-2, l'ionisation double de H2 est due principalement à l'excitation recollisionnelle venant du premier électron éjecté oscillant dans le champ du laser. Un modèle quantique non-Born-Oppenheimer montre que la recollision électronique produit une superposition cohérente d'états très excités qui présentent un caractère de type H+H- très prononcé. Cette excitation est suivie soit de l'ionisation double assistée par le champ laser, soit de la double auto-ionisation. Dans le premier cas, les 2 électrons sont émis dans la même direction alors que dans le second, ils sont émis en sens opposés. Voir notamment la structure en papillon sur la figure.

06 février 2009

Si l'ionisation simple tunnel ne prend que quelques dizaines d'attosecondes, l'ionisation multiple peut nécessiter plusieurs cycles optiques soit plusieurs femtosecondes dans le cas de l'émission séquentielle des électrons. Dans les molécules, l'éjection des électrons de valence conduit à la multifragmentation appelée explosion coulombienne. En principe, l'explosion coulombienne permet d'imager la position des atomes au sein de la molécule pourvu que la durée de l'émission électronique reste faible devant les temps caractéristiques de vibration nucléaire. Aussi la résolution temporelle revêt-t-elle un aspect majeur de nos recherches afin d'être compétitif avec les techniques d'ionisation multiple sur accélérateurs dont les temps caractéristiques sont de l'ordre de la dizaine d'attosecondes. Outre sa compacité, l'intérêt de l'excitation laser réside dans les possibilités d'analyse temporelle de molécules excitées en utilisant les techniques pompe-sonde. Par ailleurs, les impulsions de quelques cycles optiques ouvrent la voie à l'étude de relaxations électroniques et nucléaires à l'échelle de la femtoseconde. Les molécules étudiées vont de l'hydrogène moléculaire aux polyatomiques simples. La réponse atomique et moléculaire est analysée grâce aux techniques de détection d'ions multichargés par temps de vol, de mesure d'impulsion initiale et d'énergie d'ion, de corrélations d'ions pour déterminer les voies de multifragmentation, et de fluorescence UVX.

06 février 2009

Théorie Thomas-Fermi de l'ionisation multiple
M. Brewczyk (Université de Bialystok, Pologne)
L'ionisation multiple est appréhendée grâce à un modèle hydrodynamique de type Thomas-Fermi qui permet de traiter les systèmes multi-électroniques en champ laser intense de manière non perturbative. Les énergies cinétiques de multifragmentation de CO2 and N2O sont bien reproduites par le modèle.

Ph. Hering, Thèse de doctorat, Paris (1999)
Ph. Hering, M. Brewczyk, and C. Cornaggia, Phys. Rev. Lett. 85, 2288 (2000)

06 février 2009

 "Matière sous conditions extrêmes" (SPAM) se composent de trois groupes de recherche 


 

 Attophysique

Le groupe ATTO étudie la production par génération d'harmoniques d'ordre élevé dans un

gaz d'impulsions de lumière dans l'extrême UV (10-100nm), de durée ultra-brève,

typiquement une centaine d'attosecondes (1as=10-18s).......

Contact

06 février 2009

Dans les années 1990, l'explosion coulombienne de petites molécules a été étudiée avec des durées d'impulsion laser de plusieurs dizaines de femtosecondes. L'évolution de la distance internucléaire observée durant l'ionisation multiple a conduit au concept important d'ionisation exaltée par résonance de charge découvert par A. Bandrauk et coll. Récemment, nous avons montré que l'excitation de N2 et CO2 avec des impulsions de durée 10 fs permettait de réduire notablement la variation des coordonnées nucléaires durant l'ionisation multiple. En outre, les taux de fragmentation sont plus faibles avec les impulsions ultracourtes à cause de la loi d'échelle en 1/R des différents seuils d'ionisation multiple où R est la coordonnée nucléaire. Ces résultats ouvrent la voie à une imagerie moléculaire résolue en temps dans le domaine femtoseconde relativement simple à mettre en œuvre.

03 février 2009

Collaborations : A. Huetz et al., Laboratoire d'Interaction des X Avec la Matière, CNRS Université Paris-Sud (Orsay, France)

 

La photoionisation à deux couleurs XUV/IR des gaz rares a été étudiée dans des expériences dites "complètes", où toutes les impulsions des électrons et des ions issus du même événement d'ionisation sont simultanément mesurées (corrélations vectorielles), à l'aide d'un spectromètre imageur utilisé en mode de coïncidences (développé par le LIXAM). Dans la photoionisation simple (PI) de He, les distributions angulaires manifestent des interférences entre les voies d'ionisation [O. Guyétand et al., J. Phys. B 41, 051002 (2008)]. L'interférence dépend du retard, à l'échelle attoseconde, entre impulsions XUV et laser, comme le montrent les simulations sur la figure, en bon accord avec les points expérimentaux qui correspondent à une moyenne. Réciproquement, les distributions angulaires mesurées dans la PI peuvent servir à caractériser la phase spectrale des impulsions XUV - c.-à-d. la structure temporelle attoseconde -, à côté d'autres méthodes telles que RABBITT (voir Impulsions attosecondes).

28 janvier 2009

 "Matière sous conditions extrêmes" (SPAM) se compose de trois groupes de recherche :
 

 Attophysique                                            responsable : Bertrand Carré

 Physique à Haute Intensité                   responsable Philippe Martin 

 Matière à Haute Densité d'Energie     responsable :  Thomas Blenski

 

En suivant les liens ci-dessus, découvrez nos activités de recherche.

Following the above links, discover our research activities!

22 janvier 2009

Les sources laser de l'IRAMIS délivrent des impulsions courtes et intenses qui par interaction avec la matière produisent des états inhabituels dont les propriétés radiatives sont à l'origine de sources de rayonnement entièrement nouvelles. On a vu ainsi apparaître des sources sub-picosecondes de rayonnement XUV (harmoniques du laser) ou X (par interaction laser-solide ou laser-agrégats), mais aussi plusieurs schémas de laser X en impulsions courtes, source de neutrons rapides (réaction D-D induite par laser) ou de protons (SPAM).

22 janvier 2009

Malgré la résistance des bases de l’ADN isolées en solution vis-à-vis du rayonnement UV, ce dernier peut néanmoins déclencher des réactions photochimiques conduisant à des mutations cancérigènes lorsqu’il est absorbé par la double hélice. Si les produits de ces réactions sont bien caractérisés, les processus fondamentaux qui précèdent leur formation ne sont pas encore compris. Nous travaux récents montent que :

  • un photon UV n’est pas absorbé individuellement par une seule base mais collectivement par un ensemble de bases (excitons)
  • un transfert d’énergie entre états excitoniques a lieu à des temps inférieurs à 100 fs
  • l’organisation de bases au sein des hélices peut conduire à un abaissement de leur potentiel d’ionisation
  • la formation des photo-adduits (6-4) dans une simple hélice (dT)20 a lieu en 4 ms et implique un intermédiaire de réaction.

Publications et resumés

22 janvier 2009

Despite the high UV resistance of the DNA bases in solution, such light may still trigger photochemical reactions leading to carcinogenic mutations when it is absorbed by the double helix. Although the end products of these reactions are well characterized, the fundamental processes leading to their formation are not yet understood. Our recent work shows that;

  • a UV photon is not absorbed by individual bases but by collective states, delocalized over several bases (excitons)
  • energy transfer between different excitonic states takes place via intraband scattering in less than 100 fs
  • the organization of bases within the double helix can lead to a lowering of the ionization potential
  • the formation of (6-4) photo-adducts in a single strand (dT) 20 occurs within 4 ms and passes by a reaction intermediate

Publications and abstracts

22 janvier 2009

Monomères en phase condensée

En parallèle de nos études de hélices modèles nous avons mesuré, par spectroscopie de fluorescence UV femtoseconde, les durées de vie et les déclins d'anisotropie de fluorescence de tous les bases, les nucléosides et les nucléotides en solution aqueuse, avec l'exception de la guanine; celle-ci n'étant pas suffisamment soluble.
En général, les déclins de fluorescence des constituants de l'ADN sont très rapides (< 1 ps). Leur vitesse de désactivation observée ne varie pas sensiblement avec la longueur d'onde d'observation et décroît légèrement lorsqu'on passe de la base au nucléotide. Grâce à la résolution temporelle de notre dispositif, nous avons pu mettre en évidence que, contrairement à ce qui a été annoncé dans la littérature, les déclins de fluorescence ne peuvent pas être décrits correctement par des fonctions mono-exponentielles. Cela montre que les processus de relaxation à l’état excité sont complexes. Une partie importante de la fluorescence totale (jusqu'à 75 % pour dA et dAMP) décroît à des temps inférieurs à notre résolution temporelle (< 100 fs).

Publications et resumés

20 janvier 2009

The Peculiar Spectral Properties of Amino-Substituted Uracils: A Combined Theoretical and Experimental Study A. Banyasz, S. Karpati, Y. Mercier, M. Reguero, T. Gustavsson, D. Markovitsi, R. Improta, J. Phys. Chem. B 2010, 114, 12708–12719

Assessing solvent effects on the singlet excited state dynamics of uracil derivatives: A femtosecond fluorescence upconversion study in alcohols and D2O T. Gustavsson, A. Banyasz, N. Sarkar, D. Markovitsi, R. Improta, Chem. Phys.2008, 350, 186-192.

Effect of amino substitution on the excited state dynamics of uracil Á. Bányász, T. Gustavsson, E. Keszei, R. Improta, D. Markovitsi, Photochem. Photobiol. Sci. 2008, 7, 765-768.

Solvent effects on the steady-state absorption and emission spectra of the three pyrimidine bases uracil, thymine and 5-fluorouracil T. Gustavsson, N. Sarkar, Á. Bányász, D. Markovitsi, R. Improta, Photochem. Photobiol. 2007, 83, 595-599.

Solvent effect on the singlet excited state lifetimes of nucleic acid bases: a computational study of 5-fluorouracil and uracil in acetonitrile and water F. Santoro, V. Barone, T. Gustavsson, R. Improta, J. Am. Chem. Soc. 2006, 128, 16312-16322.

Singlet excited state dynamics of uracil and thymine derivatives. A femtosecond fluorescence upconversion study in acetonitrile T. Gustavsson, N. Sarkar, E. Lazzarotto, D. Markovitsi, R. Improta, Chem. Phys. Lett. 2006, 429, 551-557.

Solvent effect on the singlet excited state dynamics of 5-fluorouracil in acetonitrile as compared to water T. Gustavsson, N. Sarkar, E. Lazzarotto, D. Markovitsi, V. Barone, R. Improta, J. Phys. Chem. B 2006, 110, 12843 - 12847.

Singlet excited state behavior of uracil and thymine in aqueous solution: a combined experimental and computational study of 11 uracil derivatives T. Gustavsson, A. Banyasz, E. Lazzarotto, D. Markovitsi, G. Scalmani, M. J. Frisch, V. Barone, R. Improta, J. Am. Chem. Soc. 2006, 128, 607-619.

Cytosine excited state dynamics studied by femtosecond absorption and fluorescence spectroscopy  A. Sharonov, T. Gustavsson, V. Carré, E. Renault, D. Markovitsi, Chem. Phys. Lett., 2003, 380, 173.

Photophysical properties of 5-methylcytosine  A. Sharonov, T. Gustavsson, S. Marguet , D. Markovitsi, Photochem. Photobiol. Sci. 2003, 2, 1.

Fluorescence properties of DNA nucleosides and nucleotides: a refined steady-state and femtosecond investigation D. Onidas, D. Markovitsi, S. Marguet, A. Sharonov, T . Gustavsson, J. Phys. Chem. B, 2002, 106, 11367.

Thymine, thymidine and thymidine 5'-monophosphate studied by femtosecond fluorescence upconversion spectroscopy T . Gustavsson, A. Sharonov, D. Markovitsi, Chem. Phys. Lett. 2002, 351, 195.

Adenine, deoxyadenosine and deoxyadenosine 5'-monophosphate studied by femtosecond fluorescence upconversion spectroscopy
T . Gustavsson, A. Sharonov, D. Onidas, D. Markovitsi, Chem. Phys. Lett. 2002, 356, 49.

16 janvier 2009

Le cadre conceptuel dans lequel s’inscrit cette technique expérimentale est celui des coordonnées perpendiculaires à la coordonnée réactionnelle.

Prenons comme exemple la réaction photoinduite du calcium avec CH3F. La méthode expérimentale employée utilise l’excitation par laser d’un complexe refroidi, non réactif à l’état électronique fondamental, formé du métal, Ca et de la molécule, CH3F. Cette excitation provoque une forme de demi-collision en préparant un système réactif formé du métal excité et de la molécule, disposés l’un par rapport à l’autre selon leur position dans le complexe initial. Cette situation hors équilibre évolue vers la réaction ou vers la dissociation du complexe selon la nature de l’excitation. On attaque le problème de réactivité de manière spectroscopique en mesurant un spectre d’action (voir figure). Les distributions électroniques excitées qui sont créées dépendent des surfaces de potentiel accessibles optiquement. Les cordonnées qui conduisent ne conduisent pas directement à la réaction, les coordonnées perpendiculaires à la coordonnée réactionnelle, sont examinée par les modes de vibration du complexe. Pour un atome dans un état P cela signifie exciter des surfaces Σ ou Π tandis que l'on observera niveaux d’énergie vibrationnelle élargis par leur durée de vie, celle-ci étant d’autant plus courte que le mode vibrationnel considéré est mieux couplé à la réaction chimique (Cf figure).

16 janvier 2009
Sébastien Sorgues, Lahouari Krim , Lionel Poisson, Kevin Raffael , Benoit Soep and Niloufar Shafizadeh

Photoinduced biological processes are complex and can often be reduced to a series of sequential events after the absorption of the photon. Each of these steps, if separable, can be compared with the evolution of a much simpler system, mimicking its essential characteristics, a biomimetic system. This stems from the very local properties of the initial event where a small reaction centre has been excited, spatially limited within the biomolecule. Gas phase conditions provide the unique way to study these model systems.

16 janvier 2009
Nicholas T. Form, Benjamin J. Whitaker, Lionel Poisson and Benoît Soep

Time-resolved photoion and photoelectron velocity mapped images from NO2 excited close to its first dissociation limit [to NO(X2P) + O(3P2)] have been recorded in a two colour pump–probe experiment, using the frequency-doubled and frequency-tripled output of a regeneratively amplified titanium–sapphire laser. At least three processes are responsible for the observed transient signals; a negative pump–probe signal (corresponding to a 266 nm pump), a very shortlived transient close to the cross-correlation of the pump and probe pulses but on the 400 nm pump side, and a longer-lived positive pump–probe signal that exhibits a signature of wavepacket motion (oscillations). These transients have two main origins; multiphoton excitation of the Rydberg states of NO2 by both 266 and 400 nm light, and electronic relaxation in the 12B2 state of NO2, which leads to a quasi-dissociated NO2 high in the 12A1 electronic ground state and just below the dissociation threshold.

16 janvier 2009
Benoît SOEP, Jean-Michel MESTDAGH

Le mécanisme du harpon est souvent invoqué pour rendre compte de la réaction d’un atome métallique avec une molécule oxydante. Sous sa forme la plus simple, c’est un mécanisme à une dimension (1-D) où séquentiellement le métal approche du réactif, un électron passe du métal au réactif sans déformation de structure du réactif, suit alors une dissociation à 1-D de ce dernier, ce qui laisse un ion négatif en interaction avec l’ion métallique positif. Deux coordonnées sont à l’œuvre, mais pas ensemble.

16 janvier 2009
Lionel POISSON, Pascale ROUBIN, Stéphane COUSSAN, Benoît SOEP, Jean-Michel MESTDAGH

L’isomère de l’acétylacétone (AcAc) le plus stable en phase gazeuse a la structure ci-contre. Le cycle à 6 atomes, fermé par une liaison hydrogène en est la propriété structurale majeure, partagée avec de nombreuses molécules organiques. Nous l’avons utilisé comme modèle pour étudier une réaction de transfert d’hydrogène photoinduite.

16 janvier 2009

Le développement des nanotechnologies suscite de nombreuses interrogations vis-à-vis des nano-objets manufacturés. La question du risque écotoxicologique et/ou sanitaire est soulevée. L’état actuel des connaissances sur les effets biologiques des nanomatériaux montre qu’ils peuvent être toxiques, et très probablement que leurs effets toxicologiques dépendent de leurs caractéristiques physico-chimiques. Cependant, il est encore difficile de tirer des conclusions précises des études existantes. Notre laboratoire ayant une part importante de son activité tournée vers la synthèse de nanoparticules en quantité macroscopique (nanopoudres ou nanotubes), il nous est apparu fondamental de contribuer à la compréhension de leurs éventuels effets toxicologiques. Ainsi, nous avons tiré parti de la maitrise que nous avons de la synthèse de nanoparticules (oxydes ou non oxydes) par pyrolyse laser et de nanotubes de carbone par CCVD d’aérosol pour mettre à disposition des nano-objets aux caractéristiques physico-chimiques bien déterminées. Ceci a conduit à une série de collaborations fructueuses avec différentes équipes de biologistes.

16 janvier 2009

The detection and analysis of toxic gases are of great importance in many areas, including the monitoring of air quality, the safety of workers in industrial plants, the control of industrial processes and the protection of the population against terrorists’ chemical weapons. Due to the large number and variety of toxic pollutants and the lack of a universal detection system, numerous methods and techniques have been proposed. However, most of the available techniques have several drawbacks in terms of the required high sensitivity and/or selectivity, and/or fast sampling time, especially when it is needed to detect low level of gas in the part per billion (ppb) range. Moreover, when these requirements are met, the resulting price is often prohibitive. Therefore, the development of versatile sensors which can be easily adapted to the detection of a wide range of pollutants is an important and significant challenge.
To this end, the “Chemical Sensors” team had proposed new ideas based on chemical sensors and had developed new strategies aimed at improving the trapping and detection of the pollutants.

Contact: thu-hoa.tran-thi@cea.fr

16 janvier 2009

Introduction

Cette activité concerne l’élaboration et l’étude de structures nanocomposites à l’état solide, réalisées à partir de nano objets pré-synthétisés puis manipulés en milieu liquide (approche bottom-up). Cette approche présente l’intérêt de pouvoir étudier l’impact des modifications intervenant à l’échelle nanométrique sur les propriétés macroscopiques des nanostructures et donc de les optimiser. Elle est développée à partir de nano-objets modèles constitués de nanoparticules de platine fonctionnalisées par la 4-mercaptoaniline (particules mères) dont l’enrobage est chimiquement modifié pour former des nanoparticules présentant des caractéristiques variables et des compositions contrôlées. Les molécules greffées à la surface des nanoparticules dont le diamètre de cœur est d’environ 2 nm, rendent ces nano-objets manipulables en solution comme des molécules.

15 janvier 2009
Niloufar SHAFIZADEH, Benoît SOEP , Lionel POISSON

Dans le milieu vivant, les mécanismes, comme la respiration, producteurs d’énergie via le transport de petites molécules (O2, CO, NO ...) impliquent des métalloporphyrines (molécules formées par la combinaison d'un métal et d'une porphyrine, molécules à structures cycliques impliquées dans le transport de l’oxygène).

Ce transport a lieu par fixation réversible de ces molécules sur le métal du site actif d’une hémoprotéine : l’hème, c'est-à-dire sur la protoporphyrine IX du fer. Cela fait intervenir des processus de ligandation et déligandation complexes résultant d’un équilibre subtil entre l’attraction métal–ligand, et l’attraction et la répulsion du ligand avec l’environnement de l’hème. La contribution relative de ces interactions est mal connue, d’où de nombreuses mesures sur l’énergétique des liaisons métal/ligand. Nombre d’entre elles sont issues de mesures de constantes d’équilibre en phase liquide qui ne permettent pas une comparaison directe avec des calculs théoriques. Cette limitation empêche la compréhension véritable du processus ligandation-déligandation.

Les mesures en phase gazeuse sont très appropriées à l’étude du processus primaire de ligandation/déligandation. Cela a motivé une collaboration, via les appels d’offre nationaux évoqués plus haut, puis largement poursuivie. La dynamique des états excités de ces systèmes a été étudiée sur un modèle : la tétraphényl porphyrine du ruthénium II liée à CO, excitée dans la bande de Soret à 400 nm par un laser femtoseconde. Cela a permis d’explorer la dynamique d’expulsion du ligand, via un état à transfert de charge porphyrine→métal auquel le système accède en 70 fs.

Pour en savoir plus...

15 janvier 2009
Lionel POISSON, Benoît SOEP, Jean-Michel MESTDAGH

 

Les spiropyranes et les spirooxazines sont deux classes de molécules photochromes dont les applications commerciales sont considérables. Par exemples, les spirooxazines sont utilisées dans les matériaux actifs à la lumière solaire et, plus encore, comme mémoire et comme interrupteur optique.

Ces molécules possèdent deux isomères dont les propriétés électroniques sont très différentes. Le point clé, responsable de leurs propriétés photochromiques, est la commutation d’un isomère à l’autre par absorption lumineuse. Le mécanisme de cette commutation est encore largement incompris malgré un grand nombre d’études en phase condensée. Il manque une information essentielle : le comportement propre de ces molécules après excitation lumineuse, hors solvatation.

15 janvier 2009
Bastian Noller, Raman Maksimenka, Ingo Fischer, Mario Armone, Bernd Engels, Christian Alcaraz, Lionel Poisson , Jean-Michel Mestdagh

The excited state dynamics of the tert-butyl radical, t-C4H9, was investigated by femtosecond time-resolved photoionization and photoelectron spectroscopy. The experiments were supported by ab initio calculations. Tert-butyl radicals, generated by flash pyrolysis of azotert-butane, were excited into the A 2A1 (3s) state between 347 and 307 nm and the 3p band at 274 and 268 nm and ionized by 810 nm radiation, in a [1+2’] or [1+3’] process. Electronic structure calculations confirm that the two states are of s- and p-Rydberg character, respectively. The carbon framework becomes planar and thus ion-like in both states. 

15 janvier 2009
Lionel Poisson, Eric Gloaguen, Jean-Michel Mestdagh, Benoît Soep, Alejandro Gonzalez and Majed Chergui

 

Une avancée de la femtochimie en phase gazeuse est l’exploration des processus de relaxation dans les états excités des molécules de grande taille. Ceux-ci convertissent l’énergie électronique initiale en vibration intramoléculaire, ce qui assure la stabilité des molécules vis-à-vis de la lumière. Des croisements (coniques) entre surfaces de potentiel, rendent la relaxation rapide et efficace.

Nous avons examiné cette situation sur le tetrakis(dimethyl-amino) éthylène (TDMAE) qui possède une double liaison C=C : l’état excité V(ππ*) centré sur cette liaison se relaxe en moins de 500 fs vers un état excité zwitterionique C+C- (Z). La disparité de forme entre les orbitales V et Z pose le problème de l’origine d’une relaxation aussi rapide. La partie gauche de la figure montre qu’en fait, le transfert V→Z n’est pas direct. Un état de Rydberg (R) sert d’adaptateur entre V et Z. Plus récemment, nous avons examiné cette relaxation dans une phase condensée, simulée par un agrégat d’argon. La partie droite de la figure montre que pendant 1 ps environ, il y a disparition de la structure en trois états V, R, Z et que la structure électronique du système molécule-agrégat évolue continument au cours du temps.

15 janvier 2009
Bastian Noller, Lionel Poisson, Raman Maksimenka, Ingo Fischer, and Jean-Michel Mestdagh

Understanding the primary photophysical processes in molecules is essential for interpreting their photochemistry, because molecules rarely react from the initially excited electronic state. In this study the ultrafast excited-state dynamics of chlorophenylcarbene (CPC) and trifluoromethylphenylcarbene (TFPC), two species that are considered as models for carbene dynamics, were investigated by femtosecond time-resolved pump probe spectroscopy in the gas phase. Their dynamics was followed in real time by time-resolved photoionization and photoelectron imaging. CPC was excited at 265 nm into the 3 1A′ state, corresponding to excitation from a π-orbital of the aromatic ring into the LUMO. The LUMO contains a contribution of the p-orbital at the carbene center. Three time constants are apparent in the photoelectron images: A fast decay process with τ1 ≈ 40 fs, a second time constant of τ2 ≈ 350 fs, and an additional time constant of τ3 ≈ 1 ps. The third time constant is only visible in the time-dependence of low kinetic energy electrons. Due to the dense manifold of excited states between 3.9 and 5 eV, known from ab initio calculations, the recorded time-resolved electron images show broad and unstructured bands. A clear population transfer between the states thus can not directly be observed. The fast deactivation process is linked to either a population transfer between the strongly coupled excited states between 3.9 and 5.0 eV or the movement of the produced wave packet out of the Franck−Condon region. Since the third long time constant is only visible for photoelectrons at low kinetic energy, evidence is given that this time constant corresponds to the lifetime of the lowest excited A 1A′ state. The remaining time constant reflects a deactivation of the manifold of states in the range 3.9−5.0 eV down to the A 1A′ state.

J. Am. Chem. Soc., 2008, 130 (45), 14908-14909

15 janvier 2009
Marc BRIANT, Marc-André GAVEAU, Jean-Michel MESTDAGH

Etudier des réactions chimiques dans un agrégat est un moyen élégant pour étudier les effets d’un milieu réactionnel sur la dynamique d’une réaction chimique. La technique « Cluster Isolated Chemical Reaction » (CICR) est particulièrement intéressante en ce domaine, de par sa souplesse : crée dans notre groupe cette technique permet de choisir un nombre connu d’atomes ou molécules réactives et de les mettre au contact d’un milieu, l’agrégat, dont la structure et la température est connue. L’agrégat joue successivement deux rôles : en premier lieu il sert à capturer collisionnellement les réactifs, ensuite il mime le solvant [1]. Une variante de cette technique va être utilisée dans le projet GOUTTELIUM.

[1] J.-M. Mestdagh, M. A. Gaveau, C. Gee, O. Sublemontier, and J.-P. Visticot, Cluster isolated chemical reactions, Int. Rev. Phys. Chem. 16, 215 (1997)

En pratique, nos motivations pour isoler des réactions sur agrégat de van der Waals (or l’helium) sont de plusieurs types :

  • Utiliser la souplesse de la technique CICR pour créer un objet d’étude difficile à obtenir autrement, par exemple la molécule de van der Waals Ca2 et étant sûr de renseigner spectroscopiquement sur elle et pas sur des agrégats plus grands, Ca3 ...
  • Déterminer la stoichiométrie exacte d’une réaction
  • Etudier comment l’agrégat perturbe la réaction qui a lieu en sont sein. Deux effets existent : i) mécanique en gênant des mouvements, ii) électronique en modifiant la hauteur relative des différentes surfaces de potentiel qui participent aux réactions chimiques étudiées, voire en modifiant les surfaces elles même. L’interaction dipole induit/dipole stabilise en effet les surfaces de potentiel ou les zones de surface de potentiel correspondant à un transfert de charge par rapport à celles pour lesquelles il n’y a pas de transfert de charge.

Parmi les travaux récents illustrant ces propos, citons

Anciens travaux:

09 janvier 2009
Niloufar Shafizadeh, Lionel Poisson and Benoît Soep

The time evolution of electronically excited vitamin B12 (cyanocobalamin) has been observed for the first time in the gas phase. It reveals an ultrafast decay to a state corresponding to metal excitation. This decay is interpreted as resulting from a ring to metal electron transfer. This opens the observation of the excited state of other complex biomimetic systems in the gas phase, the key to the characterisation of their complex evolution through excited electronic states.

 

Chem. Phys. (2007)

09 janvier 2009
Lionel Poisson, Kevin D. Raffael, Marc-André Gaveau, Benoît Soep, Jean-Michel Mestdagh, Jérémie Caillat, Richard Taïeb and Alfred Maquet

We have investigated the fission following a Coulomb explosion in argon clusters (up to Ar800) irradiated by a femtosecond infrared laser with moderate intensity IL ≈13 Wcm-2. We report the a priori surprising observation of well-defined velocity distributions of the ionized fragments Arn<50. This is interpreted by the formation of a valence shell excited charged ion, followed by relaxation, charge transfer by autoionizing collision at very short distance, and asymmetric fission.

22 janvier 2009
R.A. Crowell* , E. Shkrob*, I. Lampre#, M. Mostafavi#, J.-C. Mialocq, S. Pommeret

Un des problèmes fondamentaux en chimie sous rayonnement est la compréhension de la réactivité de l'électron. En effet, l'interaction entre un rayonnement ionisant et la matière produit des traces où la concentration en électron hydraté, en radical hydroxyl, et en ion hydronium peut atteindre la centimole, voire la mole par litre. Bien que de très nombreuses études expérimentales et théoriques aient porté sur la solvatation et la réactivité de l'électron en faible concentration, il n'existe aucune information expérimentale sur sa réactivité à très forte concentration. Cette constatation nous a incité à développer un nouvel axe de recherche dont l'objectif est d'appliquer les méthodes expérimentales de la femtochimie à la chimie sous rayonnement.

23 novembre 2009

Notre équipe fait partie du Service de Physique de l'Etat Condensé de l’Institut IRAMIS, du "Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives" (CEA). Nous focalisons notre étude sur les structures électronique et chimique des oxydes fonctionnels. Nous utilisons une large variété de techniques d’analyse des surfaces fondées sur le principe de photoémission, telles que la spectroscopie de photoémission par les rayons-X (XPS), la spectroscopie de photoémission résolue en angle (ARPES), la microscopie d'électrons photoémis (PEEM), mais aussi des techniques à sondes électroniques telles que la microscopie d'électrons lents (LEEM).
Notre travail expérimental est mené en laboratoire ou en synchrotron, et nous accordons une grande importance à la création de collaborations durables avec des groupes experts en croissance de couches minces en épitaxie, ainsi qu'à la complémentarité des analyses expérimentale et théorique.

L'équipe est dirigée par Dr. Nick BARRETT.

Site web du groupe

 

We are part of the Service of Condensed Matter (SPEC) in the IRAMIS institute of the French Atomic Energy Commission (CEA). We focus on the study of the electronic and chemical structure of functional oxides. To do so we employ a wide array of photoemission-based surface analysis techniques such as XPS, ARPES and PEEM as well as electron probes such as LEEM.

Our experimental work is done in both laboratory and synchrotron radiation environments, and we attach a lot of importance in building lasting collaborations with groups who are expert in epitaxial thin film growth, complementary experimental analysis and theory.

The group is led by Dr. Nick BARRETT.

Group website

 
17 novembre 2009

Sujets d'étude

Les études menées dans le groupe visent à comprendre et décrire les relations entre la microstructure d'un matériau et ses propriétés mécaniques comme ses propriétés de rupture par exemple. La concentration des contraintes autour des défauts et imperfections rendent celles-ci très sensibles au désordre de microstructure à une échelle relativement fine et rendent caduques toutes les méthodes d'homogénéisation classiques visant - pour calculer la ténacité ou la durée de vie d'un matériau - à le remplacer par un "matériau effectif" dont les propriétés seraient une moyenne de celle des différents éléments de microstructure qui le composent. Néanmoins, certains concepts issus de la physique statistique semblent être pertinents et permettre de prédire certains de ces comportements. Les recherches menées dans le groupe visent à mettre au point ces descriptions statistiques et les valider en les confrontant à des expériences modèles. Dans le même esprit, nous cherchons à comprendre comment relier la rhéologie des écoulements plastiques dans les matériaux désordonnés (verres d'oxyde et milieux granulaires par exemple) au comportement des constituants microscopiques au travers de descriptions statistiques.

09 avril 2009
Cooperation, Competition and Frustration

PERPETUALLY UNDER CONSTRUCTION

Interacting magnetic (single-domain) nanoparticles

Single domained ferro- or ferri-magnetic nanoparticles with unique anistropy axis (easy-magnetization axis) are superparamagnetic (SPM) in the absence of inter-particle interactions. That is, the magnetic moment of a particle can fluctuate randomly by thermal fluctuations at high enough temperatures, just as an atomic spin in a paramagnetic material. At low temperatures, the thermal energy becomes smaller than the anisotropy barrier energy inducing particles' magnetic moments to be blocked in the direction of the easy-magnetization axis. This blocking of magnetic moments occur at the temperature TB determined by the particle's size and its composition.

When nanoparticles are sufficiently close to one another, the random, long-range dipole-dipole interactions create a collective phase at low temperatures. Such concentrated nanoparticle assemblies can be made into regular crystal lattice or in a completely random configuration when dispersed in fluid media such as water, oil, or glycerol. In these systems, the dipole-dipole interaction energy added to the individual partciles' anisotropy energy pushes the 'blocking' temperature higher. In some cases of concentrated, monodisperse nanoparticles in frozen media (called ferrofluids) a magnetic state of Superspin Glass has been witnessed. This state is analogous to atomic spin glass states in which the randomness of spin interactions create frustration among them such that a true ground state can never be reached. The name 'superspin' has its origin in the individual nanoparticle's large magnetic moment (e.g. 104 μB per particle of γ-Fe2O3 with 8.6nm diameter). Emblematic sign of spin-glass behavior such as the critical slow down near transition temperature as well as the aging and memory effects (although small) have been observed in frozen ferrofluids.

In our group, we have focused our research effort on the Out-of-Equilibrium dynamics in the superspin glass state of concentrated maghemite ferrofluids. More specifically, we have examined the aging behavior through the thermoremanant magnetization, the AC susceptibility relaxation and zero-field cooled magnetization measurements through which the growing number of correlated superspins has been extracted. Recently, we have investigated the effect of textruization (the anisotropy axis alignment) on the aging dynamics of ferrofluid superspin glass. These experimental studies were conducted using a bulk SQUID magnetometer (CRYOGENIC(TM) S600).

31 mars 2009
SPEC

SPEC is involved in many collaborations within the CEA as well as at the national and international levels. Here are examples of our past and present collaboration research projects.

  1. Within CEA
    1. Matter Science Division (DSM)
      • IRFU (Astrophysics): Turbulence in interstellar matter, elaboration of phase contrast mirrors for infrared spectrometers
      • IPhT (Theory): Glassy matter, dynamo, etc.
      • LSCE (Climatology): models inspired by statistical physics
    2. Life Science Division (DSV): renaturation of DNA fragments at interfaces
    3. Technological Research Division (DRT)
      • "Chimtronics" and "Nanoscience" programs link basic and applied science in quantum and molecular electronics
    4. Defense Research Division (DAM): NRBC (Nuclear, Radiological, Biological and Chemical risks) program: magnetic and nanotube sensors

  2. National and International Collaborations
    1. Numerous joint research projects with CNRS and University laboratories.
    2. "Groupements de Recherche" (GDR)
    3. Regional research programs such as "C'nano", "ISC-IdF" (Institute for Complex Systems of Ile-de-France) and "RTRA-Triangle de la Physique".
    4. Involved in a dozen of international collaboration projects via the 6th and 7th European Framework Program (FP6, FP7). 

Find more information on specific research contracts .

Contact Webmasters

23 janvier 2009

L'APSC (Action Physique & Systèmes Complexes) est une structure interne à l'IRAMIS, qui a pour but de rassembler toutes les personnes  et les laboratoires intéragissant avec l'Institut des Systèmes complexes d'Ile de France : ISC-IdF,  membre du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) Réseau National des systèmes Complexes.

L'APSC est animé par François Daviaud et Hughes Chaté.

Réseau Ile de France des systèmes Complexes                   Réseau National des systèmes Complexes

19 janvier 2009

Foundations of Physics in Greater Paris /
Fondements de la physique en région parisienne

 

Labs

Conferences

Seminars

9 mars 2012 11h LARSIM, salle 50 Maël Pégny (Univ. Paris 1 et LARSIM) La physique du calcul : de nouveaux défis pour la théorie
16 décembre 2010 17h ENS, salle des Actes Jos Uffink (Université d'Utrecht) "Entropy, Entanglement and Utility"
15 décembre 2010 11h LARSIM, salle 50 Huw Price (University of Sydney) "New Slant on the EPR-Bell Experiment"
10 décembre 2010 11h LARSIM, salle 50 Miklos Rédei (LSE) "Is algebraic relativistic quantum field theory causally complete?"
22 octobre 2010 11h LARSIM, salle Itzykson Pablo Arrighi (Université de Grenoble) "A quantum extension of Gandy's theorem: Church-Turing thesis and quantum theory"
1er juin 2010 11h LARSIM David Baker (University of Michigan) "Broken Symmetry and Spacetime"
28 mai 2010 14h30 LARSIM Erik Curiel (LSE) "On the Existence of Spacetime Structure"
11 mars 2010 11h LARSIM Vasily Ogryzko (INSERM, Institut Gustave Roussy) "Can one use the notion of ground state for the description of a living cell?"
24 février 2010 15h ENS, Salle W Julian Barbour (Oxford) "Shape Dynamics as the Physical Core of General Relativity"
16 février 2010 14h30 LARSIM Craig Callender (University of California, San Diego) "What makes time special?"
16 février 2010 11h LARSIM James Weatherall (University of California, Irvine) "On the Status of the Geodesic Principle in Newtonian and Relativistic Physics"
15 février 2010 17h30 ENS, salle des Actes Craig Callender (University of California, San Diego) "Explaining the Common Now"
15 février 2010 11h LARSIM John Manchak (University of Washington) "What is a 'Physically Reasonable' Spacetime?"
18 décembre 2009  16h30 IHPST Angelo Cei (University of Leeds)

"Lorentzian Pedagogy. A reflection on the debate on constructive relativity"

18 décembre 2009 15h IHPST Mathias Frisch (University of Maryland) "Principle or constructive relativity"
17 décembre 2009  18h30 ENS, salle des Actes Richard Healey (University of Arizona in Tucson) "Physics and the Search for Ultimate Building Blocks"
17 décembre 2009  17h ENS, salle des Actes Harvey Brown (Oxford University) "Why do rods contract in motion?"
15 décembre 2009  14h30 LARSIM Giovanni Valente (LARSIM) "Will anyone say exactly what Lanford's theorem proves?"
15 décembre 2009  11h LARSIM Harvey Brown (Oxford University) "Boltzmann's H-theorem and the birth of statistical mechanics"
14 décembre 2009 14h15 LARSIM Richard Healey (University of Arizona in Tucson) "What's Wrong with 'Measurement'?"
29 octobre 2009 14h15 LARSIM Christian de Ronde (Université libre de Bruxelles) "For and Against Metaphysics in Modal Interpretations of Quantum"
16 octobre 2009 11h LARSIM Christian Wüthrich (University of California at San Diego) "Let's go for a ride on a time machine"
15 octobre 2009 17h IHPST Christian Wüthrich (University of California at San Diego) "An old and a new theorem in quantum mechanics and what they don't imply for indeterminism"
7 juillet 2009 11h00 LARSIM Stephen Summers (University of Florida) "Yet More Ado About Nothing: The Remarkable Relativistic Vacuum State"
15 avril 2009 14h30 LARSIM Daniel Parker (Virginia Tech) "Molecular disorder and probability"
15 avril 2009 11h LARSIM Kevin Davey (University of Chicago) "What is Gibbs's Canonical Distribution?"
20 mars 2009 14h30 LARSIM Adam Caulton (University of Cambridge) "Symmetries and Paraparticles as a Motivation for Structuralism"
20 mars 2009 11h LARSIM Jeremy Butterfield (University of Cambridge) "On the Structural Information in a Quantum State"
18 mars 2009 19h ENS,
salle Celan
Miklos Rédei (LSE) "Von Neumann's lifelong struggle with quantum mechanics"
18 mars 2009 17h ENS,
salle Celan
Jeremy Butterfield (University of Cambridge) "Mixing physics and logic: is a quantum system an object?"
17 mars 2009 14h LARSIM Miklos Rédei (LSE) "Operational separability and operational independence in quantum field theory"
3 mars 2009 11h IHPST Christophe Bouton (Université de Bordeaux III) "Temps, liberté, déterminisme"
19 février 2009 14h30 LARSIM Stephan Hartmann (Université de Tilburg) "Probability and Decoherence"
2 février 2009 14h15 LARSIM Giovanni Valente (University of Maryland) "On the Persistence of Entanglement in Relativistic Quantum Field Theory"
14 janvier 2009 11h LARSIM Clare Hewitt-Horsman (Université de Leeds) "Entanglement without nonlocality"
21 novembre 2008 16h IHPST Christian de Ronde (Université de Bruxelles) "The contextual character of modality in quantum mechanics: a formal and philosophical analysis"
23 octobre 2008 14h15 LARSIM Owen Maroney (University of Sydney) "Computation and Thermodynamics (not Statistical Mechanics)"
21 octobre 2008 14h15 LARSIM Tony Short (University of Cambridge) "The use of information theoretic entropy in thermodynamics"
16 mai 2008 14h30 LARSIM Maximilian Schlosshauer (University of Melbourne) "Putting mechanics back into the quantum: Decoherence and dissipation in
quantum electromechanical systems
"
11 février 2008 14h30 LARSIM Bryan Sanctuary (McGill University) "Entanglement and non-hermitian states"
15 octobre 2007 14h30 LARSIM Rob Spekkens (University of Cambridge) "Quantum coherence: fact or fiction?"
15 octobre 2007 15h30 LARSIM Alex Wilce (Susquehanna University) and
Howard Barnum (Los Alamos)
"Tensor products and teleportation protocols in operational theories"
5 septembre 2007 15h IHPST Guido Bacciagaluppi (University of Sydney) "Quantum logic and truth functionality"
3 septembre 2007 11h LARSIM Guido Bacciagaluppi (University of Sydney) "Reconsidering the 1927 Solvay Conference"
29 mars 2007 11h LARSIM Yves Gingras (Université du Québec à Montréal) "Comment Einstein a vu la lumière à travers la lentille des analogies formelles"
23 mars 2007 11h LARSIM Jeffrey Bub (Université du Maryland) "Why quantum theory?"
16 mars 2007 16h30 CREA Jeffrey Bub (Université du Maryland) "Two dogmas about quantum mechanics"
9 mars 2007 14h IHPST Matteo Morganti (IHPST) "Identity and individuality in physics"
16 février 2007 16h30 CREA

Joseph Berkowitz (University of Sydney)

"On causal loops in local retro-causal interpretations of quantum mechanics"
9 février 2007 11h LARSIM Alexei Grinbaum (CEA) "Approches opérationnelles de la mécanique quantique"
2 février 2007 11h LARSIM Etienne Klein (CEA) "Causalite et fleche du temps"

 

10 décembre 2010, 11h, LARSIM, salle 50
Miklos Rédei (LSE) "Is algebraic relativistic quantum field theory causally complete?"
A probabilistic theory is called causally complete if it provides a causal explanation of all the correlations it predicts. The causal explanation can be of two sorts: in terms of a causal connection between the correlated entities, or in terms of a so-called common cause of the correlation. The talk defines first the notion of common cause and causal completeness in classical probability spaces and reviews some results on the problem of causal completeness of classical probability theories. This is followed by recalling results showing that Algebraic Quantum Field Theory (AQFT) predicts correlations between projections in algebras localized in spacelike separated spacetime regions. Since a causal link between spacelike separated entities is prohibited, an explanation of these correlations should be given in terms of suitably localized common causes. The talk defines three notions of localized common causes in AQFT and raises the question of whether the axioms of AQFT entail the existence of such localized common causes. It is shown that weakly localized common causes exist under certain assumptions but it remains open whether more strongly localized common causes exist.

16 décembre 2010, 17h, ENS, salle des Actes
Jos Uffink (Universite d'Utrecht) "Entropy, Entanglement and Utility"
This talk explores a formal analogy between the study of entanglement in quantum theory, entropy in classical thermodynamics, and utility in decision theory. Roughly speaking, I will argue that in all three cases, the mathematical problem arises of finding and characterizing those functions that respect a given pre-ordering relation, subject to certain auxilliary conditions. Moreover, theorems have been obtained in these three separate areas that might be applied to them in common. It is my main purpose to draw attention to these, and argue how they might be useful in thermodynamics and quantum theory.

22 octobre 2010, 11h, LARSIM, salle Itzykson
Pablo Arrighi (Universite de Grenoble) "A quantum extension of Gandy's theorem: Church-Turing thesis and quantum theory"
Joint work with Gilles Dowek. We tackle the question of the interplay between computability and quantum theory, in a way that is inspired by Gandy. Gandy formulates postulates about physics, such as homogeneity of space and time, bounded density and velocity of information - and proves that the physical Church-Turing thesis as a consequence. The authors provide a quantum extension of the result.

28 mai 2010, 14h30, LARSIM
Erik Curiel (LSE) "On the Existence of Spacetime Structure"
I examine the debate between substantivalists and relationalists about the ontological character of spacetime and conclude it is not well posed. I argue the so-called Hole Argument does not bear on the debate, because it provides no clear criterion to distinguish the positions. I propose two precise criteria and construct arguments on their bases to yield contrary conclusions, one supportive of something like relationalism and the other of something like substantivalism. The lesson is that one must fix an investigative context in order to make such criteria precise, but different investigative contexts yield inconsistent results. I examine questions of existence about spacetime structures other than the spacetime manifold itself to argue it is more fruitful to focus on pragmatic issues of physicality. I conclude by suggesting an extension of the lessons of my arguments to the broader debate between realism and instrumentalism.

11 mars 2010, 11h, LARSIM
Vasily Ogryzko (INSERM, Institut Gustave Roussy) "Can one use the notion of ground state for the description of a living cell?"
According to a widely held opinion, Life corresponds to a physical state far from equilibrium. Thus, whereas such fundamental notion of equilibrium physics as ‘ground state’ is widely used to describe the properties of biological macromolecules or even macromolecular complexes, it is considered of no use for the description of a whole living cell. I would like to challenge this preconception, by discussing how the idea of a cell in a ground state is possible, and what could be the nature of the forces responsible for its stability. Strikingly, this line of enquiry leads to a novel justification of the self-organization principle, as the action of the forces responsible for the stability of the ground state amounts to “optimization without natural selection of replicators”. Unlike the statistical-mechanical approaches to self-organization, our approach does not encounter the problem of ‘tradeoff between stability and complexity’ at the level of individual cell.

24 février 2010, 15h, ENS, Salle W
Julian Barbour (Oxford) "Shape Dynamics as the Physical Core of General Relativity"
After an brief historical review of the concept of geometry developed by Riemann and employed by Einstein, I will discuss in more detail Weyl's desire to replace Riemannian geometry by one in which length is not absolute. This led Weyl in 1918 to introduce additional geometrical structure that he used to define transport of length. His great hope of thereby unifying gravity and electromagnetism foundered on physical objections by Einstein and the mathematical complexity of his theory. The basic idea was later subtly transformed by Weyl in 1929 into the precursor of the Yang-Mills gauge principle. Weyl's original aspiration of eliminating length was never forgotten and inspired numerous alternative attempts, including one by Dirac, to achieve the same goal. These too failed. I shall argue that in fact Weyl made a mistake in adding extra structure; he should simply have used less of the structure in Riemannian geometry, namely only its conformal part. This is determined solely by angles and is directly related to the observations that can actually be made. An analysis of the true physical degrees of freedom in general relativity in terms of three-dimensional conformal geometry then leads to the surprising conclusion that general relativity achieves everything that Weyl could have asked of it. In its core, lengths play no role. Everything is determined by shapes in the form of conformal geometry. Apart from its intrinsic interest and possible relevance to cosmology, this demonstration could have considerable implications for the programme of creating a quantum theory of gravity. For example, it suggests that in the quantum mechanics of the universe there will be a uniquely defined notion of simultaneity that is still compatible with lack of simultaneity in classical general relativity.

16 février 2010, 14h30, LARSIM
Craig Callender (University of California, San Diego) "What makes time special?"
What is the difference between time and space? This paper proposes a novel answer: the temporal direction is that direction on the manifold of events in which our best theories can tell the strongest, most informative „stories.‰ Put another way, time is that direction in which our theories can obtain as much determinism as possible. I make two arguments. The first is a general one based on an empiricist theory of laws. I argue that according to this theory time is distinguished as the direction of informative strength. The second argument is a more specific illustration of the first: understanding informative strength as having a well-posed Cauchy problem, I show that for a wide class of equations (i.e., second-order linear partial differential equations) the desire for strength does indeed distinguish the temporal direction. Not only that, but the argument rigorously connects three otherwise mysterious connections among temporal features to one another.
Download slides

16 février 2010, 11h, LARSIM
James Weatherall (University of California, Irvine) "On the Status of the Geodesic Principle in Newtonian and Relativistic Physics"
The geodesic principle is one of the central principles of General Relativity (GR). It states that free massive test point particles traverse timelike geodesics. In his book Physical Relativity, Harvey Brown argues that the geodesic principle has a special status in GR that is not shared by some other principles of the theory, such as those those connecting spacetime structure to length contraction or time dilation. This special status arises, he says, because the geodesic principle is a theorem, rather than a postulate, of the theory, and thus, “GR is the first in the long line of dynamical theories... that explains inertial motion”.
My goal will not be to engage with the details of Brown’s views. But the quoted remark suggests an interesting question regarding the precise status of the geodesic principle, and thus inertial motion, in Newtonian physics. In Newton’s own formulation of his theory, inertial motion certainly does appear to have the status of a postulate, as Brown suggests. It enters the theory as Newton’s first law, which states that in the absence of external forces, a body will travel at constant velocity along a straight line. But there is another formulation of Newtonian physics, originally due to Elie Cartan, in which the classical theory is expressed in a “generally covariant,” or coordinate-independent, way. On this version of the theory, gravity becomes geometrized as in GR, in the senses that (a) the geometrical structure of spacetime depends on the distribution of mass within spacetime, and conversely (b) gravitational effects are seen to be manifestations of the resulting geometry.
I will present a recent result to the effect that in geometrized Newton-Cartan theory, the geodesic principle can again be expressed as a theorem, rather than a postulate. I will also discuss the senses in which, given this theorem, Newtonian physics can be said to explain inertial motion, keeping in mind the relation between my theorem and its equivalent in GR. I believe the theorem I discuss is of independent interest; however, its philosophical payoff will be that the status of the geodesic principle in Newtonian physics is, mutatis mutandis, strikingly similar to the relativistic case in a way that can be made perfectly precise.
Download slides - Download paper

15 février 2010, 17h30, ENS
Craig Callender (University of California, San Diego) "Explaining the Common Now"
The way we navigate through life depends in part on our division of events into past, present and future. Yet our best sciences don't recognize this division. Assuming science is right, a question remains: why are we so tempted to confuse out egocentric representation of reality with an objective representation in the case of time but not in the case of space (here, there)? This paper seeks an answer that doesn't resort to a primitive metaphysical posit. After arguing that there is no "experience of the present" as contemporary metaphysicians conceive it, the paper turns to the main topic: explaining why people have the powerful intuition that there is a mind-independent Now and don't believe the same about the spatial Here. Oddly, given the central role temporal experience plays in philosophy of time, empirical work on time perception is virtually absent from this literature. When this neglect is rectified, one sees resources emerging in recent experiments in cognitive neuroscience and psychology that bear on the problem. If I am right, we already have enough information from physics and cognitive science to produce a good explanation of the difference between the Here and Now and why the Now matters so much to us.

15 février 2010, 11h, LARSIM
John Manchak (University of Washington) "What is a physically reasonable spacetime?"
Cosmologists often use certain global properties to exclude "physically unreasonable" models from serious consideration. But, on what grounds should these properties be regarded as physically unreasonable if we cannot rule out, even with a robust type of inductive reasoning, the possibility of the properties obtaining in our own universe?
Download slides - Download paper

18 décembre 2009, 16h30, IHPST
Angelo Cei (University of Leeds) "Lorentzian Pedagogy. A reflection on the debate on constructive relativity"
In the recent debate, generated by Harvey Brown's Physical Relativity, about the constructive interpretation of Special Relativity several couples of concepts have been considered, discussed and ascribed to the various contributors. The most significant are the opposition between constructive and principle theories and the distinction kinematics dynamics. I will seek to explore this debate from the perspective of the different models of the relation between laws, symmetries and geometry that constructivists and defenders of the orthodoxy endorse. I argue such relation is ultimately associated with different conceptions of what is to be explained in Natural science and what explanatory results are achieved in Special Relativity.

18 décembre 2009, 15h00, IHPST
Mathias Frisch (University of Maryland) "Principle or constructive relativity"
Appealing to Albert Einstein’s distinction between principle- and constructive theories, Harvey Brown has argued for an interpretation of the theory of relativity as a dynamic and constructive theory. Brown’s view has been forcefully challenged by Michel Janssen and in this paper I investigate their dispute. I argue that there is less of a disagreement between the two positions than it appears initially and that Brown’s view presents less of a departure from orthodoxy than it may seem. I suggest that the appearance of a stark disagreement is at least partially due to the fact that both Brown and Janssen try to frame their respective views in terms of Einstein’s distinction. Appealing to a slightly different distinction between types of theory drawn H. A. Lorentz, I argue that Einstein’s distinction represents a false dichotomy. Once we locate Brown’s and Janssen’s positions within Lorentz’s broader framework, their disagreement becomes one concerning the role of modal and nomic constraints in scientific explanation, rather than a disagreement about the explanatory adequacy of principle- or constructive theories.

17 décembre 2009, 18h30, ENS, salle des Actes
Richard Healey (University of Arizona) "Physics and the Search for Ultimate Building Blocks"
From Democritean atoms to the quarks and leptons of the Standard Model the scientific search for ultimate building blocks of matter has been remarkably successful. The quest continues, with the search for the Higgs boson, supersymmetric partners, and WIMPs or other hypothetical constituents of dark matter. I shall offer a perspective on modern physics from which its achievements do not show that matter is composed of elementary particles or other ultimate building blocks. While a roughly Democritean metaphysics has served science well, the success of physics in the past century shows it can get along without it.

17 décembre 2009, 17h, ENS, salle des Actes
Harvey Brown (Oxford University) "Why do rods contract in motion?"
Einstein's special theory of relativity predicts, correctly, that rigid bodies contract when in motion, (though Einstein was not the first to predict it). But what is the explanation of this phenomenon? Einstein increasingly disliked his original explanation, based on the relativity principle and the light postulate. What should take its place?

15 décembre 2009, 14h30, LARSIM
Giovanni Valente (LARSIM) "Will anyone say exactly what Lanford's theorem proves?"
Boltzmann's equation is an outstanding result in the kinetic theory of gases. Boltzmann (1872) derived from it his celebrated H-theorem. Despite its long-standing legacy, the status of the latter had long remained an open issue. More than twenty years after its formulation, Culverwell inaugurated the famous debate in Nature with a provocative question: “Will anyone say exactly what the H-theorem proves?”. As a reaction to Loschmidt’s reversibility objection, Boltzmann formulated what later became known as statistical mechanics. Yet, the problem of giving a counterpart of Boltzmann’s results in such a new framework was left unsolved. As Uffink (2008) suggested, a theorem by Lanford (1975, 1976) would represent the only available candidate for a statistical version of H-theorem. However, this is proven for an extremely short time-length. Moreover, it relies on a set of probabilistic assumptions, whose status ought to be clarified. So, one may well ask: “Will anyone say exactly what Lanford’s theorem proves?”. In this talk we argue that Lanford’s result does provide a statistical H-theorem. It also shows that, under precise conditions, Boltzmann equation can be derived from Hamiltonian mechanics. Remarkably, no time-asymmetric ingredient would need to be added. Finally, we discuss a strategy to extend Lanford’s theorem to arbitrary time.

15 décembre 2009, 11h, LARSIM
Harvey Brown (Oxford University) "Boltzmann's H-theorem and the birth of statistical mechanics"
Boltzmann's 1872 H-theorem was a glorious failure: the Loschmidt-Culverwell (reversibility) and Zermelo (recurrence) objections clearly showed something was wrong with it, but it led to the birth of statistical mechanics. This talk concentrates on historical and conceptual aspects of the theorem and its discontents. On the historical side, the radical nature of the critique by Poincaré and Zermelo is exposed, and Boltzmann's response to it is discussed. On the conceptual side, the nature of the theorem is examined and the relative strengths of the main objections assessed. Several old and modern misconceptions about the H-theorem are clarified.

14 décembre 2009, 14h15, LARSIM
Richard Healey (University of Arizona) "What's Wrong with 'Measurement'?"
In his brilliant article “Against ‘Measurement”, John Bell famously argued that ‘the word has had such a damaging effect on the discussion, that …it should now be banned altogether in quantum mechanics.” But in the beginning was the word, and the word is still with us. Indeed, David Mermin responded “In Praise of ‘Measurement’ that “within the field of quantum computer science the concept of measurement is precisely defined, unproblematic, and forms the foundation of the entire subject”, a verdict reaffirmed by the development of measurement-based quantum computation. Bell’s arguments deserve a more direct response: I shall try to give one.

29 octobre 2009, 14h15, LARSIM
Christian de Ronde (Université de Bruxelles) "For and Against Metaphysics in Modal Interpretations of Quantum"
The advent of quantum mechanics in physics was concomitant with the arrival of logical empiricism on the philosophical scene. While QM quickly led to philosophical speculation among physicists (which many scholars felt was metaphysical), logical positivism was a frontal assault on the deep seated tendency towards metaphysics in Western philosophical thought. However, the philosophical movement that grew out of logical empiricism – sometimes going by the name Anglo-Saxon philosophy but better know as analytic philosophy – “was subverted by reactionary forces. […] And lo, even before mid-century, some of its ablest adherents began to make the world safe for metaphysics again” (van Fraassen, 2002, p. xviii.). Thus, the possibility or impossibility of a metaphysical development of physics – a discussion which has taken place mainly within the analytic domain – remains at stake at the beginning of the 21 century. Contrary to that other revolution in physics, relativity theory, QM was ambiguous with respect to metaphysics from the start. So even though metaphysics is again relevant in any domain of physics, including relativity theory, quantum mechanics – exactly because of its recalcitrant nature with respect to any kind of interpretation – remains an even more interesting locus for philosophical research into the nature of a contemporary metaphysics of science than relativity theory. Modal interpretations were developed in the early seventies by Bas van Fraassen formalizing what was known until then about possibility through modal logics. Although van Fraassen as an empiricists remained agnostic regarding the ontological character of the interpretation, the different versions which continued this line of research – such as those proposed by Kochen, Dieks, Bub, Clifton and Bacciagaluppi and Dickson – placed themselves within a realistic position. In this presentation we attempt to discuss the metaphysical commitments of modal interpretations of quantum mechanics in its different versions and analyze if such interpretations can provide a picture of what the world is like if quantum mechanics were to be true.

16 octobre 2009, 14h15, LARSIM
Christian Wüthrich (University of California in San Diego) "Let's go for a ride on a time machine"
For over a century, the science fiction literature has offered ever more fanciful scenarios involving time travel in one's own past, while science has never seriously entertained their possibility. Even Gödel's discovery in 1949 of a general-relativistic spacetime with causal loops did not change that. For the last two decades, however, physicists and philosophers have ventured more boldly - and more seriously - into the business of time travel. I will show why time travel and time machines, understood in a technical sense to be defined, become serious business in modern spacetime theories and how they illuminate important foundational issues such as the cosmic censorship hypotheses and the quest for a quantum theory of gravity.

15 octobre 2009, 17h, IHPST
Christian Wüthrich (University of California in San Diego) "An old and a new theorem in quantum mechanics and what they don't imply for indeterminism"
It is known, at least since Bell (1966), that Gleason's theorem does not rule out either hidden-variables interpretations of quantum mechanics or determinism, despite numerous assertions to the contrary. Recently, John Conway and Simon Kochen have published what they call the 'free will theorem' and proclaimed that it establishes that Nature herself is indeterministic. I will review the common argument why Gleason's theorem is thought to rule out determinism and Bell's response to it before I embark on an analysis of the free will theorem and its alleged implications. Alas, I will conclude that nothing as grand as what is claimed is in fact established.

7 juillet 2009, 14h15, LARSIM
Stephen Summers (University of Florida) "Yet More Ado About Nothing: The Remarkable Relativistic Vacuum State"
An overview is given of what mathematical physics can currently say about the vacuum state for relativistic quantum field theories on Minkowski space. Along with a review of classical results such as the Reeh-Schlieder Theorem and its immediate and controversial consequences, more recent results are discussed. These include the nature of vacuum correlations and the degree of entanglement of the vacuum, as well as the striking fact that the modular objects determined by the vacuum state and algebras of observables localized in certain regions of Minkowski space encode a remarkable range of physical information, from the dynamics and scattering behavior of the theory to the external symmetries and even the space-time itself. In addition, an intrinsic characterization of the vacuum state provided by the modular objects is discussed.

15 avril 2009, 14h30, LARSIM
Daniel Parker (Virginia Tech) "Molecular disorder and probability"
This paper offers a new perspective on Boltzmann’s replies to the Loschmidt reversibility objection that draws on Boltzmann’s notion of molecular disorder, as presented in his Lectures on Gas Theory. Rather than adopting the assumption of molecular chaos or Stosszahlansatz, I offer the hypothesis of disorder, which takes into account changes in molecular-disordering upon dynamical evolution, and is suggested as a precondition for the application of the laws of probability to gas systems. This hypothesis can hold asymmetrically in time, unlike the notion of molecular disorder that is a claim about the instantaneous state of a system. This proposal is further investigated by simulations of the Kac ring model.

15 avril 2009, 11h, LARSIM
Kevin Davey (University of Chicago) "What is Gibbs's canonical distribution?"
Although the canonical distribution is one the central tools of statistical mechanics, the reason for its effectiveness is poorly understood. This is due in part to the fact that there is no clear consensus on what it means to use the canonical distribution to describe a system in equilibrium with a heat bath. In this talk, I examine some traditional views as to what sort of thing we should take the canonical distribution to be. I argue that thinking of the canonical distribution as a time ensemble of sorts has a number of advantages that rival interpretations lack.

20 mars 2009, 14h30, LARSIM
Adam Caulton (University of Cambridge) "Symmetries and Paraparticles as a Motivation for Structuralism"
This talk will describe how the idea of paraparticles — a mathematically natural form of particle symmetry in quantum theory (albeit less familiar then Bose-Einstein and Fermi-Dirac) — adds to a recent debate between John Stachel and Oliver Pooley about whether general relativity and quantum theory provide analogous motivations for a structuralist ontology. In recent philosophy of physics, structuralism has suffered mixed fortunes. The Leibniz equivalence, a moderately structuralist position about spacetime points, has been widely accepted as the best interpretative option for general relativity, thanks in large part to Einstein's hole argument. On the other hand, anti-haecceitism (also known as the non-individuals view), as applied to quantum particles, is by no means the interpreters' favourite. My talk will begin with an incident in the recent history of these two structuralist positions. The story's central character is anti-haecceitism in quantum mechanics, with Leibniz equivalence in supporting role. The story begins with Stachel's attempt in 2002 to unify Leibniz equivalence and anti-haecceitism, by giving a single, overarching motivation for them both. This was his "generalized hole argument for sets". The argument is abductive: structuralism best explains, or makes palatable, the permutability of theories. In 2006, Pooley gave a reason to sharply divide the two structuralist positions (and some corrections to Stachel's argument). General relativistic models are typically non-symmetric, and so altered by the action of a permutation of spacetime points; but in quantum theory, the symmetrization postulate makes models (i.e. quantum states) invariant under permutations — so that their permutability stands in no need of special interpretation. So while the abductive argument for Leibniz equivalence may stand, there is no good corresponding argument for anti-haecceitism. (I will give short shrift to the view that the symmetrization postulate already smuggles in anti-haecceitism.) Thus Pooley's position toward quantum mechanics harks back to Steven French's insistence, over the years, that the physics of quantum theory underdetermines the metaphysics of particle individuality. But the plot thickens when, following Messiah and Greenberg (1964), we retrench from the symmetrization postulate, endorsing instead its better-justified cousin, the indistinguishability postulate — and thereby accept the possibility of paraparticles. Now the relevant formal differences between general relativity and quantum mechanics, which Stachel missed and Pooley emphasized, disappear; so that abductive support for anti-haecceitism in QM is rehabilitated. Therefore, also rehabilitated are the affinities between Leibniz equivalence and anti-haecceitism which Stachel originally articulated. Like Stachel, I argue that Leibniz equivalence and anti-haecceitism have a unified motivation: namely, one should collapse mathematical representations that differ only by the non-structural information they contain — expressed in these two theories by coordinates and particle labels respectively — which are considered to be unphysical descriptive artefacts. This approach can itself be placed within a practice which is yet more general, and in physics jargon, goes by the name of gauge: namely, the collapse (quotienting, or formal identification) of representations, to eliminate descriptive distinctions without a physical difference.

20 mars 2009, 11h, LARSIM
Jeremy Butterfield (University of Cambridge) "On the Structural Information in a Quantum State"
In many physical theories, a permutation on objects naturally induces a permutation on states, i.e. on the mathematical representatives of physical states of affairs. In general, the induced permutation is not trivial, i.e. is not the identity map. For example, in quantum theory: although a permutation of indistinguishable bosons induces only the identity map on the (symmetric) states, for indistinguishable fermions, an odd permutation induces a sign-change in the vector-state. And for paraparticles, the permuted state (the permutation-image of a given vector-state) in general does not even lie in the same ray as the given state. Non-trivial permutations of states raise the question: do the permuted state and the given one (the image and the argument) represent the same physical states of affairs? In physicists' jargon: are their differences as mathematical objects examples of gauge freedom? We answer Yes to this question — a position we call `structuralism': hence our title. This paper develops this answer, for indistinguishable particles in quantum theory (with a fixed number of particles). We first discuss how this answer fits with our advocacy (elsewhere) of a view we call QII (for `qualitative individuality with indiscernibles'). We emphasise paraparticles, so as to best illustrate the merits of structuralism. Since paraparticles have, unfortunately, been largely ignored in the philosophy of physics literature, we give full details for the case of three particles ($S_3$). We also stress, pace the usual dismissive comment that paraparticles do not occur in nature, that paraparticle states do occur in the orthodox (non-field) theory of quarks (albeit only as factor states in a state that as a whole is anti-symmetrized). This is sufficient for our philosophical morals: nothing turns on the fact that the composite state for all degrees of freedom is always anti-symmetrized.

18 mars 2009, 19h, ENS, salle Celan
Miklos Rédei (LSE) "Von Neumann's lifelong struggle with quantum mechanics"
Von Neumann started working on the mathematical foundations of quantum mechanics in 1926 in Goettingen while he was Hilbert's assistant, and he chose the problem of quantum probability and quantum logic as the topic of his talk on open problems of mathematics delivered during the World Congress of Mathematics in 1954 in Amsterdam. In the 28 years between these dates von Neumann worked out many aspects of the mathematical foundations of quantum mechanics but was struggling with the conceptual-interpretational issues, which he never regarded as satisfactorily understood and clarified. The talk reviews some of von Neumann's contributions to the mathematical foundations of quantum mechanics and analyzes von Neumann's views on the interpretation of the quantum formalism. Special attention will be paid to the issue of how von Neumann's concept of quantum logic is related to why von Neumann considered Hilbert space formalism of quantum mechanics unsuitable and why he thought that operator algebra theory is the proper mathematical framework for quantum theory.

18 mars 2009, 17h, ENS, salle Celan
Jeremy Butterfield (University of Cambridge) "Mixing physics and logic: is a quantum system an object?"
The founding fathers of quantum theory debated whether the peculiar behaviour of quantum systems, such as their non-classical statistics, meant that they were not objects. In current philosophy of physics, the debate continues, using the tools of modern logic and metaphysics. This talk will review the state of play.

17 mars 2009, 14h, LARSIM
Miklos Rédei (LSE) "Operational separability and operational independence in quantum field theory"
The notion of independence in crucial in algebraic quantum field theory: it expresses that local quantum systems pertaining to spacelike separated spacetime regions are causally independent. The talk reviews some notions of independence in the rich hierarchy of independence concepts and introduces the notions of operational independence and operational separability. Operational independence expresses that any two operations (understood as completely positive, unit preserving maps) on algebras associated with spacelike separated spacetime regions are co-possible; operational separability expresses that an operation carried out on a system does not cause a change in the sate of a spacelike separated system. The problem of status of operational independence and operational separability in the independence hierarchy is raised and some results and open problems are formulated.

3 mars 2009, 11h, IHPST
Christophe Bouton (Université de Bordeaux III) "Temps, liberté, déterminisme"
Dans mon dernier ouvrage (Temps et liberté, Toulouse, 2007), j’ai tenté de montrer que les théories de la liberté comme choix et décision présupposent une conception du temps, qui implique notamment une compréhension de l’avenir comme une arborescence de possibilités. Je partirai de cette approche pratique du problème du temps, telle qu’elle peut se formuler chez Kant et dans la lecture de celui-ci par Geert Keil (cf. Handeln und Verursachen, 2000), qui interprète le moment du choix comme point de bifurcation dans le monde entre deux avenirs possibles. Je me demanderai ensuite dans quelle mesure l’idée d’une arborescence des possibles est compatible avec certains éléments majeurs des analyses philosophiques des sciences de la nature. Est-ce que le principe d’indétermination de la mécanique quantique apporte des éléments nouveaux à ce problème? Est-ce que le déterminisme causal ne rend pas fictive, au niveau macroscopique, la notion de l’alternative entre des possibilités futures? Après avoir distingué différents types de déterminisme (métaphysique, classique, relativiste), j’interrogerai la thèse implicite sur le temps qu’ils contiennent, à la lumière de certaines critiques importantes dont ils ont fait l’objet (Reichenbach, Popper).

19 février 2009, 14h30, LARSIM
Stephan Hartmann (University of Tilburg) "Probability and Decoherence"
Decoherence is the process by which a quantum superposition state decays into a classical, statistical mixture of states, resulting from entangling interactions between the system and its environment. One aspect of this transition from the quantum to the classical is the emergence of a joint probability distribution over random variables whose expectation values are taken in the corresponding quantum state. Suppes and Zanotti (1981) have derived a necessary and sufficient condition for the existence of a joint probability distribution for three random variables. Using a master equation approach, we study the time evolution of a GHZ state and examine its decay into a classical state under the influence of decoherence. To do so, a new group theoretical superoperator method is developed, which can be applied to a large class of problems in quantum optics and quantum information theory. We show that a joint probability distribution emerges after about 20% of the half time of the system and discuss the implications of this result. The talk is based on joint work with Patrick Suppes (Stanford).

2 février 2009, 14h15, LARSIM
Giovanni Valente (Université du Maryland) "On the Persistence of Entanglement in Relativistic Quantum Field Theory"
The purpose of this talk is to investigate the nature of entanglement in relativistic quantum field theory. Specifically, I will raise the question whether or not adding relativistic constraints to quantum mechanics makes entangled correlations stronger. I will define a notion of "entanglement between algebras" and argue that it naturally applies to both ordinary quantum mechanics and quantum field theory. This puts one in a position to compare the behaviour of entangled states in the relativistic and in the non-relativistic case. I will then show that entanglement is more robust in a relativistic context. In particular, I will develop a result by Clifton and Halvorson (2001) claiming that entanglement in quantum field theory would persist, no matter how one acts locally.


14 janvier 2009, 11h, LARSIM
Clare Hewitt-Horsman (Université de Leeds) "Entanglement without nonlocality"
Entanglement is usually viewed as inherently nonlocal in character, and as the generator of nonlocality in quantum mechanics. It seems to allow distant systems to influence each other instantaneously, but in such a way that we can never directly harness this 'signal'. In this talk I will show how, contrary to this idea, entanglement can best be considered as entirely local. I will use a 'logical Heisenberg picture' formalism (closely related to stabilizer theory) to give a fully local model of entanglement, and discuss the physical implications of this model. I will also look at the status of the quantum/classical divide in such a picture, and the use of this formalism as a 'native' formalism for the Everett ("many-worlds") interpretation of quantum mechanics. Reference: Physical Review A 76, 062319.

21 novembre 2008, 16h, IHPST
Christian de Ronde (Université de Bruxelles) "The contextual character of modality in quantum mechanics: a formal and philosophical analysis"
The contextual character of actual properties in quantum mechanics has been investigated since the famous Kochen-Specker Theorem (1967). In the context of modal interpretations, there are several no go theorems which have studied the limitations of modal interpretations (MI) to account for actual physical properties. Following previous papers in which we have derived a Modal Kochen-Specker theorem (Domenech, Freytes and de Ronde quant-ph/0612226 and quant-ph/0612227), we present a formal discussion regarding the meaning of the notion of possibility in the orthodox formalism of quantum mechanics and conclude that, contrary to the presupposed ideas, quantum possibility is not classical. In this presentation we shall analyze the philosophical consequences which can be derived from these findings.

23 octobre 2008, 14h15, LARSIM
Owen Maroney (University of Sydney) "Computation and Thermodynamics (not Statistical Mechanics)"
Why attempts to develop a the

 

Retour en haut