En situation d’entreposage de longue durée d ’un combustible nucléaire usé, la solubilité de l ’UO2 pilote le relâchement d ’uranium dans le champ proche. Compte-tenu des deux états de valence de U (IV et VI), cette solubilité est fortement influencée par les conditions redox régnant dans le milieu. Ainsi en atmosphère oxydante, la solution aqueuse se sature en espèces U(VI) et une phase secondaire précipite à la surface de l ’oxyde altéré. Le composé le plus probable est un hydrate d’uranyl : la schoepite. Cette phase exerce alors un contrôle purement thermodynamique du processus de dissolution et la concentration d’uranium dans la solution reste constante.