Nuithorus

Nuithorus

a nuit obscure et lourde est tombée sur les bois

Figeant les âmes et les hêtres dans une immobilité roide

D’étranges ombres sauvages et froides

Flottent sur les rochers où les pierres flamboient

Pas de lune, pas d’étoiles, pas d’espoir

Le ciel est comme un gouffre profond

Où se mêlent et se perdent chacun de mes frissons

Nous faudra-t-il mourir sans avoir vu Altor ?

Et leurs pauvres lucioles ont beau s’évertuer

A dissiper le noir de ces vastes ténèbres

Elles ne jettent ce soir qu’un pâle éclat funèbre

Que le rire de la Nuit a tôt fait de tuer