a nuit obscure et lourde est tombée sur les bois
Figeant les âmes et les hêtres dans une immobilité roide
D’étranges ombres sauvages et froides
Flottent sur les rochers où les pierres flamboient
Pas de lune, pas d’étoiles, pas d’espoir
Le ciel est comme un gouffre profond
Où se mêlent et se perdent chacun de mes frissons
Nous faudra-t-il mourir sans avoir vu Altor ?
Et leurs pauvres lucioles ont beau s’évertuer
A dissiper le noir de ces vastes ténèbres
Elles ne jettent ce soir qu’un pâle éclat funèbre
Que le rire de la Nuit a tôt fait de tuer