n œil dans un miroir terni
Une larme dans un iris vieilli
Une ride dans un bouquet fané
Une tache sur une nappe usée
Une ombre est passée dans la pièce
L’horloge a perdu son tic-tac
Le bois que les termites attaquent
Craque comme un habit qu’en vain on rapièce
Il flotte, dans ce décor vieillot
Comme le parfum d’un âge d’or qui s’éteint
On sent dans l’atmosphère éteint
Le souvenir ancien d’un goût de renouveau
Mais le bruit de la faux qui siffle, suraiguë,
L’Ombre qui s’étend derrière les vitres brisées
Le Temps qui s’épaissit sous les meubles trop cirés
L’Odeur âcre et subtile de l’acide Ciguë
Tous te rappellent que le temps t’es compté
Et qu’il faudra payer !