e suis le Feu Follet des nuits azurées
Qui gambade sur les joncs et les marais ternis
Je suis l’Ombre qu’on saisit et qui fuit
Par toutes les entrées des maisons dérobées
Je suis le gai Pinson qu’on n’enferme jamais
Qui pétille au soleil, à l’aube dans les champs
Je suis la brise tiède des étés décadents
Où les rayons aigus martèlent les rochers
Je suis le Farfadet des alpages roussis
Qui ensorcèle l’eau et les grandes futaies
Je suis la Fée espiègle qui hante les roseraies
Dans tous vos rêves et vos espoirs partis
Ni les hommes, ni les Dieux ne pourront jamais
Dresser les murailles pour me bien retenir
Souviens-t’en.. Je veux te prévenir
N’essayes jamais un jour de m’enchaîner…