e jour se couche à regret
Dardant tristement sur la ville
Ses derniers rayons dorés
Que l’ombre, un à un, annihile
De tous les coins obscurs et louches
Des cabarets miteux aux cimetières
Sinistres, tout ce que le mal touche
S’éveille lentement et déterre
Ce qu’au plus profond des ténèbres
L’astre resplendissant avait enseveli…
D’étranges sorcières au sourire grimaçant
Dansent en ricanant avec les feux-follets
Adam, le cou serti d’un serpent
Offre aux passants la pomme du péché
Tandis que dans l’ombre qui grandit
Mille prunelles avides luisent et guettent
Le lutin isolé qui tremble et frémit
En serrant sur son cœur son bouquet de violettes
D’étranges sarabandes de monstres aux yeux
Noirs passent dans les rues tristes
La terreur s’agrandit dans les yeux
Des enfants aux cœurs tristes
Halloween, jour du mal, et des joies lugubres
Fête satanique où l’on célèbre
Le règne du démon et de ses Gubres
Tristes qui gouvernent les ténèbres
Halloween, nuit enchantée et terrible
Qui sait où et quand finira
Cette mascarade horrible
Et si elle finira ?