Les progrès sur les chaînes lasers de type CPA depuis la découverte de la technique en 1985, ne cessent d’être réalisés. Les durées des impulsions sont raccourcies et dans le même temps, l’énergie disponible est de plus en plus élevée. L’éclairement sur cible est suffisant pour mettre en mouvement les électrons du milieu à une vitesse proche de celle de la lumière, le régime d’interaction relativiste est atteint. L’interaction de ces impulsions lumineuses avec des cibles gazeuses ou des cibles solides donnent naissance à des phénomènes différents, tels l’accélération de particules, ou la génération de rayonnement dans une large gamme spectrale. Ces études sont riches d’informations sur le couplage du laser avec la cible.
Je présenterai quelques résultats des recherches que j’ai eu le plaisir d’effectuer depuis ces quinze dernières années au CEA-Saclay sur la mise en place de diagnostics de plasmas denses en particulier. Je me focaliserai sur les efforts réalisés pour montrer les effets néfastes du piedestal par mesure de transmission de rayonnement dans le visible puis dans l’XUV. Je montrerai l’effet de correction du profil temporel des impulsions générées sur UHI10 pour éviter la formation de préplasma sur cible mince notamment. Je poursuivrai avec la mise en œuvre et la démonstration de principe d’un interféromètre à l = 32 nm.
Je me focaliserai ensuite sur le cœur de mon activité depuis ces dernières années : l’accélération laser-plasma. Dans ce cadre, j’ai eu l’opportunité de développer la thématique dans le groupe de Physique à Haute Intensité en m’appuyant sur un large réseau de collaborations. Je présenterai le fruit de ce travail, qui prépare les futures expériences d’accélération à deux étages qui seront développées dans le cadre de l’EquipeX CILEX sur le laser APOLLON.
GROUPE Physique à Haute Intensité (PHI)