Caractérisation de matériaux pour l'énergie / Characterization of materials for energy
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Caractérisation de matériaux pour l'énergie / Characterization of materials for energy

Cartographies de la concentration en hydrogène dans un échantillon de gaine de combustible nucléaire Zy4.

Les différentes filières énergétiques, telles que l'énergie nucléaire ou encore les nouvelles technologies autour de l'hydrogène, vecteur énergétique, ou le photovoltaïque, demandent des matériaux adaptés, dont il faut tester la durabilité et la fiabilité. L'étude de ces nouveaux matériaux demande de connaitre la composition chimique et la distribution des éléments associés au sein des échantillons.

Très peu de techniques permettent cependant la mesure des concentrations absolue en éléments légers dans les matériaux. La microsonde nucléaire est un instrument qui permet ce type de caractérisation, support indispensable d'une recherche sur les matériaux, utilisée et proposée à la communauté par le NIMBE/LEEL.


The different energy systems, such as nuclear energy or new technologies around hydrogen energy carrier, or photovoltaics, require suitable materials, which durability and reliability must be tested. The study of these new materials requires a precise analysis of their chemical composition and distribution of elements.

However, very few techniques allow measurement of absolute concentrations of light elements in materials. The nuclear microprobe is one of them, a central analytical technique used and proposed to the community by the NIMBE/LEEL team.

 
#1882 - Màj : 03/11/2016
Faits marquants scientifiques

Comprendre l’interaction de l’eau avec la matière est une question scientifique qui intéresse des domaines aussi divers que les sciences de la terre, la médecine, la préservation du patrimoine, mais aussi l’industrie. Dans le cadre des études sur le stockage des déchets nucléaires vitrifiés en couches géologiques profondes, il est connu depuis une vingtaine d’année que l’interaction de l’eau avec le verre de confinement conduit à la formation d'un gel de corrosion en surface et d’une couche d'interface de très faible épaisseur enrichie en silice. Cette couche est dite passivante, car elle diminue de plusieurs ordre de grandeur la vitesse de dissolution des espèces solubles. Elle pourrait alors devenir une couche protectrice du colis pour des durées géologiques.

L’élucidation des mécanismes à l’échelle atomique qui expliquent cette passivation reste aujourd’hui une question scientifique ouverte. Après une préparation spécifique marquée isotopiquement, des équipes de la DEN et de la DSM ont pu obtenir une couche passivante particulièrement épaisse (> 1µm). Il a alors pu être montré qu’elle ne résultait pas d’une reprécipitation de la silice en solution et qu'elle conduit à la formation de pores sub-nanométrique qui confinent et piègent l’eau, ceci limitant considérablement son pouvoir d’hydrolyse. Favoriser la formation et la stabilité de telles couches offre donc de nouvelles perspectives pour augmenter la durabilité des verres de stockage.

 

 

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