Lune

Lune

t la lune d’argent a surgi des ténèbres

Nimbant la campagne d’une clarté céleste

Tout resplendit alentour et tout dort

Le monde s’est figé en un instant d ‘extase

Au loin, le squelette d’un arbre se dresse

Tendant ses branches en une dernière prière

A la reine blafarde qui règne dans le ciel

Nul n’ose troubler la paix du royaume des ombres

Je suis là, je suis seule, et je pleure

Je pleure parce que la nuit est belle

Je pleure à ceux qui ont perdu l’espoir

A tous ceux qui se sont endormis à jamais

Les étoiles sont sorties du néant

Dans la mer d’encre de cette nuit d’été

Elles semblent des écueils de rêve

Sur lesquelles vont se briser et s’apaisent

Les vagues sombres de mon désespoir