osant les lèvres brûlantes
Sur le velours du ciel
J’ai bu la potion de miel
Des secondes craquantes
Virevoltant, tournoyant
Dans le vertige des mots
Qu’on jette à l’eau
Tristement, lentement
Comme un rêve qui s’éteint
Dans l’âtre de l’espace
La vie brûle et se passe
Sans qu on n’y puisse rien
Alors je bois au calice
Transparent des flots
Célestes et beaux
Et je casse avec délice
La coquille de nacre
Du futur incertain
Comme un crime assyrien
Comme un jeu de massacre
Sur le velours du ciel