ier, nous nous sommes arrêtés pour regarder le ciel. Il y avait plus d’un an que cela ne m’était pas arrivé vraiment ! Quand les phares de l’auto se sont éteints, ça m’a fait comme un grand choc. Je me suis sentie tout à coup rapetissée, et en même temps, mon champs de vision s’est élargi. Le vide s’est fait autour de moi, et il n’y avait plus dans ma tête que le dôme scintillant de la nuit et le bruit des grillons. La voie lactée luisait doucement, comme un chemin dans le velours bleuté de la Nuit. Je me tournais, et me retournais, aveuglée par le faible éclat tremblant des étoiles palpitantes. Le ciel vivait, respirait sous mes yeux. A ce moment, j’ai senti revivre en moi ma vocation d’astronome.