e n’écris plus…Parce que je n’ai plus les mots. Je les ai perdus, dans la glu terne du temps qui s’écoule, des délais qu’il faut tenir, des rendez-vous à ne pas manquer… Je ne sais plus prendre le temps de m’arrêter, contempler béatement l’infime jonction du passé et du futur que l’on nomme présent, et me torturer l’âme, me purger le cerveau de mes angoisses, mes joies, mes peines…Le Fleuve s’est tari, c’est la faute à la Vie…trépidante. O, je ne m’en plains pas. Pas vraiment. Pourtant, au fond de moi, je sens qu’il me manque une dimension. La dimension du rêve, de l’imaginaire, de l’irréalité. MA dimension…