Fenêtre

Fenêtre

ar la fenêtre, je vois un petit pan

De gris, terne et froid. Lentement

Quelques rues paresseuses

Croisent au dessus des tuiles rêveuses

Il bruine…de fins grelots

Mouillés s’accrochent aux roseaux

Elles tissent un chant

Lequel ? J’ai peur de l’enfant

Que je fus et qui ne connaît

Plus les secrets que lui jouait

La pluie sur les carreaux

La brume dans les rideaux

Je sais à nouveau écrire

Mais c’est pour décrire

Ce p’tit matin pluvieux

Où l’on se sent si vieux

Si naïf

Et c’est définitif..