uand les secondes s’étirent sous le regard des Dieux et qu’on ne sait plus bien si on rêve, cauchemarde ou peut-être les deux, quand il ne suffit plus d’espérer pour attendre ou de se désespérer pour partir, alors on reprend son petit bout de papier, le crayon qui clignote sous la lumière cendrée et on jette la ses désirs, ses espoirs, ses attentes, tout ce qui traîne dans son cœur poussiéreux. Parce qu’on sait bien qu’on les relira un jour, et qu’on se souviendra de ces longues secondes passées à ne rien faire d’autre que de les laisser passer à ne rien faire d’autre que de les laisser passer, de ces longues secondes si grises, si mornes, inutiles, GASPILLEES peut-être. Et qu’on les regrettera.