ur la terre rouge
Où les fourmis s’endorment
J’ai retrouvé les symptômes
Des fantômes de Jarrouge
J’ai vu le sang perler
Aux herbes décharnées
Les flammes vaciller
Sur les roches cendrées
Un peu de fumée blanche
Flotte encore hors des murs
Ils avaient le cœur pur
Et la prunelle franche
Ils étaient comme mes frères
Peu soucieux du futur
Et du Destin trop sûr
Ils étaient tous mes frères
Maintenant, la terre
Est rouge. Le vent
Parfois porte leurs chants
Du fond des noirs Enfers