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Le verre casse comme du métal, mais à l’échelle nanométrique  

Le verre casse comme du métal, mais à l’échelle nanométrique S. Prades, C. Guillot et E. Bouchaud (SPCSI) Le verre est l’archétype des matériaux "fragiles", qui cassent sans se déformer au préalable. A l'échelle atomique les surfaces de fracture révèlent une rugosité semblable à celle des surfaces de rupture d’alliages métalliques mais à des échelles de longueur caractéristiques, 1000 x plus petites dans le cas des verres.

Les résultats récents acquis dans le cadre de la collaboration entre deux équipes du Laboratoire des Verres (CNRS - Université Montpellier 2) et du Service de Physique et Chimie des Surfaces et Interfaces (CEA - Saclay) montrent pour la première fois que le verre est en effet "nano-ductile" : il ne se brise pas par simple rupture de liaisons atomiques mais en formant des cavités d’endommagement qui, sous l’action de la contrainte, croissent et finissent par coalescer pour provoquer la rupture. Pour en savoir plus...

Communiqué de presse CEA-CNRS.

APS Physics Focus: "Breaking glass under a microscope", March 5, 2003• Phys. Rev. Focus 11, 9.

ebouchau, 2003-03-13 00:00:00

 

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