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Paris-Saclay
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Univ. Paris-Saclay
Avancées méthodologiques pour l’étude de matériaux (radioactifs) par RMN  
La gestion à long terme des matières issues des centrales nucléaires est un enjeu de société majeur. Divers matériaux sont proposés comme matrices pour le stockage de déchets radioactifs. Les propriétés physico-chimiques de ces matériaux sont liées à leur structure moléculaire et jouent un rôle capital sur leur comportement à longue durée. La Résonance Magnétique Nucléaire (RMN) du Solide est la technique par excellence pour étudier des matériaux cristallins et amorphes. Cependant, les études de substances actives ont été limitées du fait que les échantillons doivent tourner très rapidement (10 kHz) afin de moyenner certaines interactions anisotropes. Je présente des expériences où la même qualité d'information isotrope peut être obtenue en tournant l'échantillon très lentement (100 Hz). Ce type d'expériences ouvre la voie pour l'étude en sécurité de verres nucléaires actifs par RMN. References: Dimitris Sakellariou, Jacques-Francois Jacquinot, Thibault Charpentier, "Correlation of isotropic and anisotropic 29-Si chemical shifts in crystalline and amorphous natural abundance materials under very slow sample rotation", Chem. Phys. Lett. 2005 (en impression). image news Tourner des échantillons actifs a des vitesses très rapides peut présenter des risques. On explore ici la possibilité d'appliquer une sorte de "limitation de vitesse" sans pour autant perdre l'information importante dans les spectres de RMN. La rotation lente augmente la sécurité mais rend la lecture des spectres difficile a cause de la présence de bandes de rotations (harmoniques du signal) pour les échantillons cristallins. Pour les verres nucléaires l'information est complètement brouillée a cause de la distribution de sites et leur fréquences isotropes. Les techniques présentées ici permettent de remonter a l'information isotrope même dans le cas de rotation très lente pour les échantillons cristallins et amorphes.
dsakella, dépêche du 04/04/2005

 

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