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Univ. Paris-Saclay
Observation de cellules rénales exposées à de l’uranium naturel
M. Carrière, B. Gouget, JP. Gallien, L. Avoscan, H. Khodja
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Observation de cellules rénales exposées à de l’uranium naturel

Cellules rénales exposées à l’uranium. Observation MET (A) – précipité de phosphate d’uranyle observé au MEB (B)

Coll. R. Gobin*, JM. Verbavatz* *Laboratoire d’imagerie cellulaire et moléculaire, DBJC/SBFM/LTMD, CEA/Saclay, 91191 Gif sur Yvette, France. Comme il a été observé dans les tubules rénaux suite à une contamination expérimentale d’animaux, des cellules rénales en culture peuvent accumuler de fortes doses d’uranium. Ces cellules peuvent être observées au microscope électronique à transmission (MET). Suite à une exposition aiguë, des précipités intracellulaires apparaissent plus ou moins rapidement en fonction de la dose d’exposition. Typiquement, à la dose de 300 µM d’uranium, ces précipités apparaissent après 12h d’exposition (figure A). Leur nombre augmente avec le temps, en revanche leur taille maximale est 2,5µm. L’observation de ces précipités au microscope électronique à balayage (MEB) (figue B) et leur analyse indique qu’ils contiennent de fortes concentrations d’uranium, de phosphore et d’oxygène, il s’agit donc très certainement de précipités de phosphate d’uranyle. Après 24h d’exposition et d’accumulation, la mort cellulaire apparaît. Les mécanismes entraînant la mort ne sont pas connus ; les causes peuvent être « mécaniques » : les précipités d’uranium, devenus trop nombreux, entraînent l’éclatement de la cellule et/ou « biochimiques » : l’uranium accumulé bloquerait des voies métaboliques vitales pour la cellule ou au contraire accélèrerait des processus entraînant la mort cellulaire.  
#428 - Màj : 07/03/2005

 

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